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Issa Tchiroma négociation secrète ► Révélations


Révélations sensibles dans la sphère politique camerounaise.
Le Professeur Jean-Moïse Mbog affirme avoir été envoyé par Issa Tchiroma Bakary pour négocier en secret à la Présidence de la République, en vue d’obtenir la libération de Camerounais interpellés lors de tensions politiques récentes.
Selon lui, cette démarche, qu’il présente comme une mission de confiance, aurait finalement conduit à son désaveu public et à une rupture définitive avec l’ancien ministre.
« On m’a fait passer pour un traître », déclare-t-il avec amertume.
Mais ces révélations soulèvent une question : Que se passe-t-il réellement derrière les coulisses de la médiation politique au Cameroun ? 🤔

Une relation de confiance qui se serait brisée

Avant la rupture, Jean-Moïse Mbog décrit une relation proche et structurée avec Issa Tchiroma.

« C’est lui qui m’a introduit auprès de plusieurs membres du gouvernement. »

Selon ses propos, il agissait alors en communicant politique et interlocuteur de terrain, notamment dans des situations de tensions sociales.

La mission de négociation présumée à Yaoundé aurait été perçue par lui comme un acte loyal, destiné à désamorcer un climat explosif.

Pourtant, à son retour, il affirme avoir été publiquement isolé et présenté comme celui qui aurait agi seul.

Une négociation secrète ? Ce que dit Jean-Moïse Mbog

Le Professeur raconte que l’objectif était de plaider en faveur de détenus, dont les cas étaient devenus médiatiquement sensibles.

« J’ai été mandaté, puis renié. C’est cela qui a tout fait basculer. »

Selon des analystes politiques interrogés à Yaoundé, ce type de situation pourrait révéler :

  • la fragilité des alliances internes,
  • l’importance des canaux d’influence informels,
  • la lutte pour contrôler le récit politique, autant en interne que devant l’opinion.

La politique camerounaise, rappellent-ils, se joue souvent autant dans les coulisses que dans les discours publics.

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Entre confidence personnelle et signal politique

Pour certains observateurs :

  • Ces révélations peuvent être lues comme une mise à nu des mécanismes de médiation.
  • Pour d’autres, elles relèvent d’un affrontement pour la légitimité politique.

Un universitaire en sciences politiques résume :

« Au Cameroun, celui qui contrôle l’histoire contrôle l’image. Celui qui contrôle l’image contrôle le pouvoir. »

Ces propos pourraient donc ne pas être seulement un fait personnel, mais un message adressé au champ politique.

Les déclarations du Professeur Jean-Moïse Mbog ouvrent à nouveau le débat sur les négociations parallèles, les loyautés mouvantes et les rapports de forces internes dans le paysage politique camerounais.



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