
Gilles Christian Sadi prend officiellement les rênes du Nyong-et-So’o depuis le 13 août dernier. Cette nomination stratégique, effective par décret présidentiel du 22 juillet, intervient à quelques semaines de l’élection présidentielle d’octobre. Le nouveau préfet hérite d’un département de près de 200 000 habitants répartis sur six arrondissements, avec des défis majeurs à relever. Son installation marque un tournant décisif pour cette région du Centre.
Les missions prioritaires de Gilles Christian Sadi
Le gouverneur Naseri Paul Bea a été clair lors de la cérémonie d’installation : « L’organisation de l’élection présidentielle constitue votre priorité absolue », a-t-il déclaré devant l’assistance réunie à Mbalmayo. Cette directive témoigne de l’importance stratégique accordée à cette nomination.
Gilles Christian Sadi, qui dirigeait précédemment le Mayo-Louti depuis 2022, apporte une expérience administrative solide. Son prédécesseur Emmanuel Ledoux Engamba Sessi lui transmet un département aux enjeux complexes, notamment en matière de cohésion sociale et de développement économique.
Les autorités attendent du nouveau responsable qu’il maintienne la paix et la sécurité sociale dans cette zone sensible. « Nous comptons sur son expertise pour garantir la stabilité durant cette période électorale cruciale », confie un proche du gouvernement du Centre.
Un défi de taille pour le Nyong-et-So’o
La mission de Gilles Christian Sadi s’annonce particulièrement délicate. Le département doit faire face aux défis de l’exécution du budget d’investissement public, tout en préparant minutieusement le scrutin présidentiel.
L’administrateur devra également renforcer la collaboration avec les chefferies traditionnelles et favoriser le développement communal. Cette approche participative représente un enjeu crucial pour maintenir l’harmonie sociale dans la région.
Comment ce nouveau préfet compte-t-il relever ces défis majeurs ?