Gendarmerie Cameroun : Désertions massives vers l’Ukraine! ⚠️


Une crise sans précédent frappe la légion de gendarmerie du Littoral au Cameroun. Face à une série de désertions alarmantes, le colonel Jean Pierre Otoulou vient de prendre une mesure d’urgence exceptionnelle : la suspension immédiate de tous les stages à l’étranger pour les gendarmes. Plus de 17 cas de désertions auraient été officiellement documentés ces derniers mois, selon des sources internes à la sécurité nationale. Cette décision radicale intervient alors que plusieurs militaires camerounais ont été formellement identifiés sur les lignes de front du conflit russo-ukrainien, certains portant encore l’uniforme national lors de leur engagement dans des armées étrangères.

Cette situation sans précédent soulève d’importantes questions sur la loyauté, la motivation et les conditions de service au sein des forces de défense camerounaises. Quelles sont les véritables raisons qui poussent ces hommes formés au Cameroun à risquer leur vie sur des fronts étrangers?

Armée camerounaise en crise : le phénomène inquiétant des fuites vers l’Ukraine

Le phénomène a pris une ampleur particulièrement préoccupante ces derniers mois. Selon des informations recoupées, plusieurs gendarmes camerounais profitent des stages et formations à l’étranger pour disparaître dans la nature, avant de réapparaître sur le théâtre des opérations ukrainien.

«Cette situation est inacceptable et constitue une violation grave du serment militaire», a déclaré le colonel Otoulou dans sa note de service. «Tout militaire qui prête allégeance à une puissance étrangère sans démission préalable se rend coupable de haute trahison.»

Les conséquences sont déjà tragiques. Au moins cinq déserteurs camerounais auraient perdu la vie sur le front ukrainien depuis le début de l’année 2025, d’après des sources diplomatiques qui ont requis l’anonymat. Un sixième serait actuellement détenu par les forces russes, créant une situation diplomatique délicate pour Yaoundé.

Le capitaine à la retraite Essomba explique : «Le mercenariat est devenu une option lucrative pour certains militaires mal payés. Les primes offertes sur le front ukrainien peuvent atteindre 3 millions FCFA mensuels, soit près de dix fois le salaire d’un gendarme expérimenté au Cameroun.»

Défense nationale camerounaise : les stages internationaux sous haute surveillance

Cette suspension des stages internationaux représente un coup dur pour la coopération militaire internationale du Cameroun. Chaque année, près de 120 gendarmes bénéficient de formations à l’étranger, principalement en France, aux États-Unis, en Chine et en Israël.

La mesure, bien que temporaire, risque d’affecter le développement professionnel des forces et la modernisation des techniques opérationnelles. Mais pour les autorités militaires, la priorité est désormais de colmater cette brèche sécuritaire majeure.

Une source au sein de l’état-major des armées, sous couvert d’anonymat, révèle que «des critères de sélection beaucoup plus stricts seront désormais appliqués, incluant une enquête approfondie sur les liens familiaux et les motivations réelles des candidats aux stages».

D’autres mesures sont également envisagées, notamment l’obligation de déposer des garanties financières et familiales avant tout départ, ainsi que la signature d’engagements contraignants assortis de poursuites judiciaires automatiques en cas de non-retour.

Cette crise pose une question fondamentale pour l’avenir des forces armées camerounaises : comment concilier l’ouverture internationale nécessaire à la formation de qualité avec la préservation de la loyauté et de l’intégrité du corps militaire? Le gouvernement camerounais parviendra-t-il à endiguer ce phénomène avant qu’il ne devienne un véritable exode des compétences militaires nationales?

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com



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