Le sujet était au menu des échanges au cours d’un Déjeuner-Minute Francophone (Démif) organisé sous le parrainage de Yannick Noah ce 20 mars 2025 à Yaoundé, par l’ONG Trois Lys Nsimalen qui encadre les Jeunes Ambassadeurs Francophones (JAF) au Cameroun et dirigée par Eliane Régine Lafleur Nsom, Présidente du Comité national JAF.
Des responsables et jeunes des Etats membres de la Francophonie ont pris part en présentiel et par visioconférence à cet échange placé sous le thème : « Je m’éduque, donc j’agis ». Cet évènement avait pour but de rassembler les Jeunes Ambassadeurs Francophones autour d’un diner en partageant les expériences (actions/activités) menées dans l’espace francophone afin de redéfinir, réajuster et restructurer le développement et la vision de progrès des Nations, et des peuples par le canal de l’éducation. Aussi, d’utiliser le savoir comme outil de matérialisation des actions concrètes sur le terrain pour mieux asseoir la croissance et la prospérité des Etats.
Occasion pour les parrains et marraines de donner des directives et des conseils aux jeunes pour leur permettre de tirer profit des opportunités qui s’offrent à eux en créant des concepts novateurs qui leur permettront de grandir et de se mouvoir notamment à l’ère du numérique.
Marie-Louise Mushikiwabo, Secrétaire général de la Francophonie a souhaité que cette journée contribue à une réflexion sur la formation des citoyens éclairés et outillées pour relever les multiples défis. « Nous vivons dans un monde ou les technologies se développent à grande vitesse et je pense en particulier à l’Intelligence Artificielle avec tout ce qu’elle implique sur le plan de l’information et des désordres dans l’information », a-t-elle souligné.
En effet, l’éducation doit se repenser et se réinventer pour s’adapter aux nouveaux enjeux et former des citoyens responsables face à l’afflux massif de données, au risque de désinformation et aux mutations des métiers. « Aujourd’hui, 250 millions d’enfants sur terre n’ont toujours pas accès à la scolarité. La moitié d’entre eux vie en Afrique subsaharienne, 617 millions de jeunes dans le monde n’ont pas les compétences de base en lecture et en mathématique », a martelé Marie-Louise Mushikiwabo.
Pour les Etats membres de la Francophonie, défendre ce droit fondamental qu’est l’éducation participe à créer une société juste où les citoyens conscients et avisés peuvent contribuer au développement durable, à la paix et au bien-être. De ce fait il est primordial de replacer l’éducation au cœur des priorités, celle des femmes et des filles au centre des attentions car elle ouvre des portes, offre des opportunités, suscite des ambitions et réalise des rêves.
Toujours au menu des échanges, la présentation du Programme JAF par Phillipe Péjo, Secrétaire général du Comité francophonie JAF, la présentation de l’hymne des JAF avec Fabienne Thibeault, enfin, la remise du cahier d’activités JAF en souvenir.