Flore de Lille vient de briser le silence depuis la prison centrale de Kondengui dans un message bouleversant à ses « abeilles« . La blogueuse franco-camerounaise révèle des détails troublants sur son arrestation, notamment un document de libération qu’elle détenait au moment même de son incarcération. Cette révélation exclusive soulève de nouvelles interrogations sur les circonstances de cette affaire judiciaire qui agite le Cameroun.
Les zones d’ombre de cette procédure judiciaire interpellent désormais l’opinion publique camerounaise.
Document de libération en main : le mystère s’épaissit
« J’avais reçu un document signé par le procureur du tribunal de première instance, m’informant de ma libération », révèle Flore de Lille dans son message exclusif depuis Kondengui.
Cette déclaration soulève des questions majeures sur la cohérence de la procédure judiciaire. Comment peut-on être incarcéré avec un document officiel de libération en sa possession ?
« Alors que je m’apprêtais à quitter le tribunal et à rentrer chez moi, deux policiers en civil m’ont escorté par la porte de sortie arrière », poursuit la blogueuse dans son témoignage saisissant.
« Je n’ai jamais mangé la chose d’autrui » : Flore clame son innocence
L’influenceuse maintient fermement son innocence dans cette affaire qui divise l’opinion camerounaise. « Je n’ai jamais mangé la chose d’autrui et je ne comprends pas pourquoi cet harcèlement à ma personne », déclare-t-elle avec force.
Cette expression typiquement camerounaise résonne particulièrement auprès de ses supporters qui dénoncent une « injustice flagrante ». La blogueuse insiste sur le fait qu’elle était venue « uniquement pour son séjour » au Cameroun.
Son appel touchant concernant sa mère – « Informez moi de la situation de ma mére je vous en prie » – témoigne de sa détresse personnelle face à cette situation juridique complexe.
Cette affaire prend une tournure de plus en plus préoccupante avec ces révélations qui remettent en question la régularité de la procédure.
L’issue de cette affaire sera-t-elle à la hauteur des attentes de justice de la communauté camerounaise ?