

L’équation du financement pour les candidats à la présidentielle 2025 bouleverse déjà le paysage politique camerounais. Avec une caution fixée à 30 millions de FCFA et des cotisations de militants atteignant des montants record, les partis politiques doivent repenser leurs stratégies financières bien avant l’échéance électorale.
Financement politique : 30 millions FCFA déclenchent la course
Alors que l’approche de la présidentielle intensifie les préparatifs, la question cruciale du financement préoccupe déjà plusieurs formations politiques et candidats potentiels. Cette mobilisation financière sans précédent transforme radicalement les dynamiques électorales traditionnelles.
Les experts politiques confirment que « les partis doivent désormais structurer leurs finances comme de véritables entreprises », selon Jean-Baptiste Owet du Mouvement démocratique et changement du Cameroun (MPCC). Cette réalité pousse les formations à diversifier leurs sources de revenus et à professionnaliser leur gestion financière.
Stratégies innovantes des partis politiques
Face à ces défis financiers majeurs, plusieurs partis développent des approches créatives. Le Palais des Congrès de Yaoundé accueille régulièrement des événements de collecte de fonds, tandis que certaines formations explorent le financement participatif digital.
Les cotisations de militants et les opérations de levée de fonds constituent désormais des piliers essentiels. « Notre objectif est de démocratiser l’accès au financement politique », explique un responsable du RDPC, soulignant l’importance de cette transformation structurelle.
Cette évolution majeure redéfinit les codes du jeu politique camerounais, où l’innovation financière devient aussi cruciale que les programmes électoraux traditionnels.
L’adaptation des partis à ces nouvelles exigences financières déterminera-t-elle le succès des candidatures en 2025 ?