Dans une sortie fracassante qui ébranle la scène politique camerounaise, l’Honorable Jean Michel Nintcheu, président du Front pour le changement du Cameroun (FCC), vient de lancer un pavé dans la mare. Le député affirme avec force que son parti est légalement habilité à présenter un candidat à l’élection présidentielle de 2025, contrairement aux affirmations de Cameroon Tribune.
Un changement de dénomination stratégique
L’ancien cadre du SDF dévoile les dessous d’une transformation politique majeure : le Rassemblement pour la patrie (RAP) est officiellement devenu le FCC depuis le 14 octobre 2023. Une mutation politique qui s’appuie sur des bases légales solides, notamment l’article 7(2) de la loi N°90/056 du 19 décembre 1990.
S’appuyant sur l’article 15(2) de la Constitution, Nintcheu démontre que son statut de député représentant “l’ensemble de la Nation” confère automatiquement au FCC une représentation à l’Assemblée nationale. Cette interprétation juridique audacieuse pourrait redéfinir les règles du jeu pour la présidentielle de 2025.
