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Eto’o enflamme la toile, “Je ne suis pas candidat à la présidence !”


Samuel Eto’o, l’emblématique président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), vient de créer une véritable onde de choc sur les réseaux sociaux. Dans une publication incendiaire postée sur sa page Facebook, l’ancien capitaine des Lions Indomptables a tenu à mettre les points sur les i : « Je le redis haut et fort : moi Samuel Eto’o je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun ». Une mise au point aussi fracassante qu’inattendue, qui a enflammé la toile et relancé les spéculations sur les ambitions politiques de l’un des plus célèbre footballeur camerounais.

« La FECAFOOT n’est pas un tremplin pour la présidence« 

Au cœur de cette sortie tonitruante, une phrase lourde de sens : « La présidence de la FECAFOOT n’est pas un tremplin pour arriver à la présidence de la république ». Une manière pour Samuel Eto’o de couper court aux rumeurs insistantes qui lui prêtent des visées sur le fauteuil présidentiel. Depuis son élection triomphale à la tête du football camerounais en décembre 2021, nombreux sont ceux qui voient en lui un potentiel successeur de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.

Il faut dire que l’ex-buteur du Barça a de quoi faire rêver les Camerounais. Adulé dans son pays pour son immense carrière et son engagement sans faille envers la jeunesse, il incarne aux yeux de beaucoup l’espoir d’un renouveau politique. Un capital sympathie qui ne cesse de croître au fil de ses prises de position courageuses, comme lorsqu’il a défié ouvertement le gouvernement lors de la crise qui a secoué la FECAFOOT.

« Que cesse cette malsaine focalisation sur ma modeste personne »

Mais à en croire son coup de gueule sur Facebook, Samuel Eto’o n’a que faire des appels du pied de ses admirateurs. « Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette malsaine focalisation sur ma modeste personne », s’agace-t-il, visiblement excédé par les spéculations à répétition sur ses supposées ambitions présidentielles. Une mise en garde on ne peut plus claire adressée à ceux qui voudraient faire de lui, malgré lui, un challenger de Paul Biya.

Car s’il y a bien un point sur lequel Eto’o ne transige pas, c’est sa loyauté envers le président en exercice. « Vous qui m’aimez et m’appréciez, savez que je ne me cache pas pour exprimer mes idées. Oui, en 2018 j’ai voté le président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible », martèle-t-il dans son message, comme pour couper définitivement l’herbe sous le pied de ceux qui rêvent d’un duel Biya-Eto’o en 2025.

Un message subliminal pour 2025 ?

Pourtant, malgré ces dénégations en forme de profession de foi, certains y voient un message codé en vue de la prochaine présidentielle. « En réaffirmant avec force son soutien à Paul Biya, Eto’o se positionne subtilement comme son héritier naturel« , analyse un proche joint par 237online.com. « C’est une manière habile de faire taire les rumeurs tout en envoyant un signal à ses partisans : le moment venu, je serai là« .

D’autant que sa démonstration de force à la tête de la FECAFOOT a prouvé qu’il avait l’étoffe d’un leader charismatique et rassembleur, capable de tenir tête au pouvoir en place. Des qualités qui ne sont pas sans rappeler un certain George Weah, autre légende du football africain devenu président du Liberia. Un destin qui fait rêver plus d’un Camerounais, même si Samuel Eto’o s’en défend avec véhémence.

Véritable séisme politique ou simple mise au point d’un dirigeant sportif excédé par les rumeurs ? Une chose est sûre : en quelques lignes sur Facebook, Samuel Eto’o a réussi un coup de maître. Celui de faire l’unanimité contre lui… tout en prouvant qu’il reste, plus que jamais, au centre du jeu politique camerounais. Candidat ou pas !

Par Sonia Ndikum pour 237online.com



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