Plus de 2000 temporaires déployés à la Base aérienne 101 ! Elecam au Cameroun a lancé une opération massive d’acheminement du matériel électoral depuis Yaoundé vers les 58 agences départementales et représentations diplomatiques. Un dispositif titanesque qui transforme la base militaire en véritable fourmilière électorale, où s’activent jour et nuit les équipes de l’organe électoral.
Elecam déploie son village électoral géant à Yaoundé
Quatre dômes géants grouille de monde. C’est le spectacle impressionnant qu’offre actuellement la Base aérienne 101 de Yaoundé. « On n’a jamais vu ça, c’est du jamais vu ! », s’exclame un responsable logistique, visiblement épuisé après douze heures de travail non-stop.
Les équipes d’Elecam ont investi les lieux depuis quelques jours pour un marathon logistique sans précédent. Le dispositif sécurisé fonctionne comme une horloge suisse, avec des rotations d’équipes parfaitement orchestrées.
Deux packs de travail se relaient : le premier de 7h30 à 15h30, le second de 15h30 à 22h00. « On fait le job proprement, chaque kit doit être nickel », confie un agent affecté au conditionnement.
58 centres électoraux approvisionnés dans tout le pays
Le travail est colossal. Chaque pool ou unité fonctionnelle a sa mission précise. D’abord, le conditionnement minutieux des kits de fonctionnement pour les bureaux de vote. Ensuite, la vérification drastique et le contrôle qualité.
« La moindre erreur peut compromettre tout le processus électoral dans une localité », rappelle un membre de la Commission de la logistique et de l’acheminement du matériel électoral. C’est dire si la pression est énorme sur les épaules de ces agents temporaires.
Les activités se concentrent principalement sur le premier quart de la journée, quand l’efficacité est maximale. Le stockage tampon et la gestion des flux représentent un véritable casse-tête logistique que les équipes d’Elecam doivent résoudre au quotidien.
Cette base aérienne transformée en QG électoral illustre l’ampleur du défi. Les 58 agences départementales attendent leur matériel. Les représentations diplomatiques aussi, pour permettre le vote de la diaspora camerounaise.
Sur le site, c’est l’effervescence permanente. Les camions arrivent, se chargent, repartent. Les agents vérifient, comptent, valident. Un ballet incessant qui ne s’arrêtera qu’une fois tous les kits acheminés à destination.
Elecam parviendra-t-il à tenir les délais pour équiper tous les bureaux de vote ?
