Flash info : Le Vatican vient d’annoncer officiellement que le corps du pape François sera mis en bière ce lundi 21 avril à 18h00 GMT (20h00 heure locale) dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe où il résidait. Cette cérémonie marquera le début des rituels funéraires du pontife décédé ce matin à l’âge de 88 ans, plongeant le monde catholique dans un deuil sans précédent.
Le processus de mise en bière du pape François débutera ce soir selon un protocole précis, encadré par les traditions séculaires du Vatican. Selon le communiqué officiel publié il y a quelques minutes par le Saint-Siège, « Son Éminence le Très Révérend Cardinal Kevin Joseph Farrell, camerlingue de la Sainte Église romaine, présidera le rite de certification du décès et la déposition du corps dans le cercueil ». Cette cérémonie solennelle, qui se déroulera dans l’intimité à la résidence Sainte-Marthe, marque le début des funérailles papales qui captiveront l’attention mondiale dans les jours à venir.
Rituel funéraire papal : Le déroulement des cérémonies après la mise en bière
La mise en bière constitue la première étape d’une séquence rituelle minutieusement orchestrée. D’après les experts du protocole vatican, cette cérémonie présidée par le cardinal camerlingue Kevin Joseph Farrell inclut plusieurs moments symboliques forts, notamment la certification officielle du décès du pontife.
« Le rôle du camerlingue est particulièrement important dans cette période d’interrègne. C’est lui qui prend en charge la gestion temporelle de l’Église jusqu’à l’élection d’un nouveau pape », explique Mgr Charles Scicluna, archevêque de Malte, joint par téléphone. Cette certification de décès sera suivie d’une préparation du corps selon les rituels spécifiques avant sa mise en cercueil.
Le choix de la chapelle de la résidence Sainte-Marthe pour cette cérémonie n’est pas anodin et reflète parfaitement la personnalité de François. Contrairement à la tradition des papes logeant dans les appartements pontificaux du palais apostolique, François avait choisi de résider dans cette résidence plus modeste, signifiant son attachement à la simplicité et son rejet du faste.
Selon nos informations, après la mise en bière, le corps du pape sera transféré à la Basilique Saint-Pierre où il sera exposé à partir de demain matin pour permettre aux fidèles de lui rendre un dernier hommage. D’après les estimations du ministère de l’Intérieur italien, plus de 500 000 personnes pourraient défiler dans les prochains jours pour un dernier adieu au pontife argentin.
Succession papale 2025 : Le conclave se profile dans un contexte d’incertitude
Avec la certification du décès et la mise en bière du pape François s’ouvre officiellement la période dite de « sede vacante » (siège vacant). Les prochaines étapes incluront la destruction de l’anneau du pêcheur, symbole de l’autorité papale, et la préparation du conclave qui devrait se tenir dans environ 15 à 20 jours.
Le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, aura la lourde tâche de fixer la date exacte de ce conclave où 132 cardinaux électeurs (ceux âgés de moins de 80 ans) se réuniront dans la chapelle Sixtine pour élire le 267ème pape de l’histoire de l’Église catholique.
« Ce conclave s’annonce particulièrement incertain car le pape François a profondément renouvelé le collège des cardinaux, avec une forte représentation des pays du Sud », analyse Teresa Rossi, vaticaniste renommée. En effet, 73% des cardinaux électeurs ont été nommés par François, ce qui pourrait favoriser un candidat partageant sa vision d’une Église ouverte sur les périphéries.
Les funérailles du pape François devraient quant à elles avoir lieu d’ici 4 à 6 jours sur la place Saint-Pierre, en présence de dizaines de chefs d’État et de gouvernement du monde entier. Plusieurs pays ont déjà annoncé l’envoi de délégations de haut niveau pour cet événement planétaire qui focalisera l’attention médiatique mondiale.
Ce moment historique soulève une question fondamentale : le prochain pape poursuivra-t-il les réformes engagées par François ou assistera-t-on à un retour à une ligne plus traditionnelle au sein de l’Église catholique ?
