Décès de Narcisse Kouokam ► Hommage national


Décès de Narcisse Kouokam : la nouvelle a sidéré le pays au petit matin. Âgé de 63 ans, l’humoriste s’est éteint dans la nuit de samedi à dimanche au CHU de Yaoundé. Figure populaire des années 80-2000, l’auteur de sketches culte a laissé une empreinte rare. Pourquoi son départ résonne-t-il autant, au-delà du simple deuil ?

Décès de Narcisse Kouokam : parcours, œuvres, héritage

Ancien volleyeur devenu humoriste, Narcisse Kouokam — « l’Honorable » — passe de la radio aux scènes nationales. On se souvient de « Roue libre » et de ses pastilles qui croquaient la société, mais aussi des titres musicaux comme « Appelez-moi honorable ». « On entendait d’abord son rire, puis la salle suivait », souffle un proche rencontré à Yaoundé. Pas besoin de longues tirades : des phrases courtes, qui piquent, qui restent.

Dans les dernières années, il préparait encore des projets, entre théâtre et musique. « La coupe est pleine », fredonne un comédien, les yeux humides, devant l’hôpital. On ne va pas se mentir : son style, mélange de satire douce et de malice, parlait à tout le monde, quartier comme plateaux télé. Et ses pièces, parfois modestes, brillaient par leur temporalité — ce petit truc du quotidien qui fait mouche.

Réactions et hommages à Yaoundé

Dès l’annonce du décès de Narcisse Kouokam, hommages et archives ont afflué. Des humoristes de la nouvelle scène citent son sens du rythme ; des auditeurs racontent ces trajets de taxi où sa voix cassait la morosité. « Il savait transformer un détail en histoire, même un regard dans un marché », témoigne une spectatrice, encore sonnée. Très très peu parvenaient à cette proximité.

Le débat renaît aussi sur la transmission : qui reprend le flambeau, et comment préserver ces sketchs radiophoniques ? Notre rédaction met à jour un dossier mémoire, avec repères biographiques et séquences audio, pour ne pas laisser filer l’histoire commune.

Et vous, quel souvenir gardez-vous de l’Honorable ?



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