Le Cameroun est en deuil. Emmanuel Bonde, figure emblématique de la scène politique camerounaise et membre du Conseil constitutionnel, s’est éteint dans la nuit du 3 au 4 janvier 2025 à l’âge de 78 ans, des suites d’une longue maladie.
Un pilier des institutions camerounaises
Membre respecté du Conseil constitutionnel depuis 2018, Emmanuel Bonde laisse derrière lui un héritage remarquable de service public. Sa nomination à cette haute instance de l’État était venue couronner une carrière exceptionnelle au service du Cameroun, marquée par son engagement constant dans les plus hautes sphères de l’administration publique.
Une carrière dédiée au service de l’État
Le parcours d’Emmanuel Bonde témoigne d’un dévouement sans faille à la nation camerounaise. Né le 14 janvier 1947, il débute sa carrière dans l’enseignement avant de gravir progressivement les échelons de l’administration publique. Son ascension le mènera à occuper plusieurs postes ministériels stratégiques, notamment :
- Ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative (2006-2011)
- Ministre des Mines et du développement technologique (2011-2015)
Un engagement politique constant
Membre influent du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Emmanuel Bonde a su conjuguer expertise administrative et engagement politique. Sa contribution au sein du parti au pouvoir a été significative, faisant de lui une figure respectée de la scène politique nationale.
Un départ qui marque les institutions
Sa disparition constitue une perte importante pour le Conseil constitutionnel, où ses compétences et son expérience étaient hautement appréciées. Son décès intervient dans un contexte où l’institution joue un rôle crucial dans la vie démocratique du pays.
Une vie au service de la nation
Le parcours d’Emmanuel Bonde illustre l’engagement d’un homme d’État qui aura consacré sa vie au service de son pays. De l’enseignement aux plus hautes fonctions de l’État, en passant par différents ministères, il laisse l’image d’un serviteur dévoué de la République.
Les détails concernant les obsèques seront communiqués ultérieurement par la famille. Le monde politique camerounais et les institutions de l’État s’apprêtent à rendre un dernier hommage à cet homme d’État qui aura marqué de son empreinte plusieurs décennies de la vie publique camerounaise.