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Corruption Cameroun • Scandale route Edéa-Kribi révélé!


La corruption au Cameroun atteint des sommets inédits dans le secteur des infrastructures ! Une affaire de manigances flagrantes secoue la procédure d’attribution du projet de reconstruction de la route nationale 7 reliant Edéa à Kribi. Ba’afa Fouéléfack Léonard, secrétaire de la Commission spéciale des financements conjoints du MINTP, est accusé d’abus de pouvoir et de trafic d’influence. Comment ce protégé du ministre Nganou Djoumessi a-t-il pu opérer en toute impunité pendant plusieurs années ?

Scandale infrastructures Cameroun : les dessous d’une attribution de marché entachée d’irrégularités

L’affaire prend une tournure explosive après l’ouverture des offres du projet de reconstruction de la route Edéa-Kribi par la Commission spéciale des financements conjoints, qui a réuni dix-huit entreprises parmi les plus réputées du secteur.

Alors que la procédure semblait se dérouler normalement, elle a rapidement été entravée par les agissements d’un homme : Ba’afa Fouéléfack Léonard. Ce dernier, loin de se contenter de son rôle de secrétaire, aurait outrepassé ses fonctions pour favoriser certaines entreprises, apparemment sous l’influence du ministre Nganou Djoumessi.

«Il est impérieux face aux agissements récurrents de Ba’afa Fouéléfack, que le ministre Nganou Djoumessi prenne des dispositions de droit et de faits qui s’imposent afin de ramener les sérénités au sein de cette Commission», s’est indignée la présidente de la Commission qui aurait porté plainte.

Le scandale révèle que Ba’afa Fouéléfack Léonard a dépassé le délai réglementaire de deux mandats, continuant d’occuper illégalement son poste depuis des années. «Il est important de rappeler que Ba’afa Fouéléfack a dépassé le délai de deux (02) mandats prévu par le règlement. Il demeure et l’occupe encore aujourd’hui en tant que secrétaire et une faute voire une infraction», précise une source proche du dossier.

Cette situation controversée s’enracine dans un passé trouble. Lors de l’attribution du projet Bgamboc-Grandzambi en 2021, une sous-commission présidée par un certain monsieur Evouna aurait attribué le marché à l’entreprise Tchadienne Foulahi, décision rapidement contestée. L’intervention du ministre Nganou Djoumessi aurait alors modifié cette attribution initiale.

Pour justifier ces pratiques douteuses, certains invoquent une prétendue « nécessité » face aux agissements de la présidente de la Commission. Pourtant, les faits démontrent que Ba’afa Fouéléfack agit en véritable « parrain » de cette commission, imposant des décisions qui bafouent le droit et les principes fondamentaux de bonne gouvernance.

La tension a atteint son paroxysme lorsque le secrétaire indélicat a demandé à l’équipe d’analyse de changer leurs notations, allant jusqu’à offrir la somme astronomique de 20 millions FCFA à chaque membre pour obtenir des soumissions favorables.

Face à ce système de corruption institutionnalisée qui gangrène les projets d’infrastructures vitaux pour le développement du Cameroun, des voix s’élèvent pour exiger une enquête indépendante. Comment les autorités réagiront-elles à ce scandale qui ternit l’image des grands projets d’infrastructures du pays ?



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