(Investir au Cameroun) – En visite ce 9 juin sur le chantier de construction d’un centre de vie à Garoua-Boulaï, localité située à plus de 200 km au nord de Bertoua, capitale régionale de l’Est, le directeur général du Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC) a constaté que l’infrastructure n’est toujours pas prête à être livrée. Selon une communication de l’organisme, les travaux, lancés en septembre 2022, sont réalisés à plus de 90 %.
Pourtant, lors du lancement officiel du chantier, le 30 septembre 2022, le directeur général du CNCC, Auguste Mbappé Penda, avait affirmé que « le centre de vie CNCC de Garoua-Boulaï sera opérationnel avant la fin du premier semestre 2023 », selon le compte rendu de la cérémonie de pose de la première pierre. Près de deux ans plus tard, l’infrastructure n’est toujours pas achevée.
Le projet reste pourtant de taille modeste. Il consiste à construire, dans cette ville frontalière avec la Centrafrique et située sur le corridor routier Douala/Kribi–Bangui, un parking d’une capacité de 200 camions, des chambres d’hébergement, une salle de prière, un restaurant et un bloc administratif. L’ensemble sera alimenté par un forage et un groupe électrogène, pour garantir un minimum de confort aux usagers.
« Le centre de vie CNCC de Garoua-Boulaï, d’une superficie de plus de deux hectares, viendra renforcer l’attractivité des ports camerounais en Afrique centrale », a rappelé le DG du CNCC lors de sa visite, effectuée en compagnie du gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo. Le CNCC n’a toutefois pas communiqué sur les raisons du retard.
Pour mémoire, le CNCC a pour mission principale d’assurer l’assistance et la défense des intérêts des chargeurs tout au long de la chaîne logistique, afin de contribuer à la promotion du commerce international. En plus du centre de Garoua-Boulaï, l’organisme dispose déjà de centres de vie à Dibamba (sortie est de Douala), à Ngoulentang, ainsi que d’une base logistique en construction à Kousseri.
L.A.
