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Conservation au Cameroun • Nouveau gardien à Bouba Ndjidda !


La conservation au Cameroun franchit une étape décisive avec la nomination officielle de Gilbert Oum Ndjock comme nouveau conservateur du parc national de Bouba Ndjidda. Installé dans ses nouvelles fonctions le 1er mai 2025 par le préfet du département du Mayo-Rey, ce spécialiste prend les rênes de cette aire protégée stratégique située à 200 kilomètres de Garoua. Cette passation de pouvoir intervient après cinq années de service exemplaire de Patrick Serge Tadjo Polack, marquant ainsi un tournant crucial pour la préservation de ce joyau écologique du Nord-Cameroun.

Protection environnementale camerounaise : les défis colossaux à relever

« La surveillance du parc s’est renforcée, les initiatives de collaboration avec les communautés riveraines se sont développées, la confiance des partenaires techniques et financiers s’est renforcée », a déclaré Amaidou Zanga, préfet du Mayo-Rey, soulignant l’héritage positif laissé par l’ancien conservateur. La cérémonie solennelle s’est déroulée à Koum, petite localité de l’arrondissement de Rey-Bouba, en présence de tout le personnel sécuritaire du parc, du délégué régional des Forêts et de la Faune, Dr Saley Adam, ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Gilbert Oum Ndjock, un ingénieur des Eaux, Forêts et Chasses diplômé de la faculté d’agronomie et des sciences agricoles de l’Université de Dschang, apporte une expertise considérable à ce poste stratégique. Avant sa nomination à Bouba Ndjidda, il exerçait comme conservateur du parc national de Douala-Edéa, où il a démontré sa capacité à concilier protection écologique et développement local.

Les missions qui lui ont été confiées sont claires et ambitieuses : assurer la protection intégrale du parc contre toutes les formes de menaces, avec détermination et fermeté ; promouvoir une gouvernance transparente et efficace ; renforcer la coopération avec les communautés riveraines ; multiplier les initiatives de partenariat pour soutenir les efforts de conservation et de valorisation du parc.

Cette nomination s’inscrit dans un contexte où les parcs nationaux camerounais, et particulièrement Bouba Ndjidda avec sa faune emblématique, font face à des défis croissants : braconnage transfrontalier, pressions démographiques et changements climatiques. Pour le préfet du Mayo-Rey, il s’agit également de capitaliser sur les acquis du prédécesseur qui avait initié une approche inclusive de la conservation.

L’exemple récent du parc national de Faro, également sous la supervision du préfet du Mayo-Rey, où la surveillance renforcée a permis d’enregistrer des résultats positifs, semble tracer la voie à suivre pour Bouba Ndjidda sous cette nouvelle direction.

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com



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