
Dans une révélation explosive qui secoue les hautes sphères du pouvoir camerounais, une tentative de mainmise sur la mine d’or de Colomine met en lumière les tensions au sein du cercle présidentiel.
La société Codias, dirigée par Bonaventure Mvondo Assam “Bonivan“, neveu du président Paul Biya, s’est retrouvée au cœur d’une tempête lorsque deux proches de Franck Biya ont tenté de s’emparer de son précieux permis d’exploitation minière. Le secteur minier camerounais est souvent le théâtre de luttes d’influence.
Les dessous d’une bataille de titans
L’affaire prend une dimension particulière avec l’implication de Ghislain Samou Nguewo et Christian Mataga, deux personnalités proches de Franck Biya. Leur tentative de faire annuler le permis d’exploitation de Codias, sous prétexte d’un retard dans le lancement des opérations, a finalement échoué après l’intervention directe du président Paul Biya.
Cette mine d’or de 20 km² à Colomine représente un enjeu économique majeur, avec des prévisions d’extraction de 485 045 tonnes de minerai sur cinq ans et une production annuelle de 500 kg d’or. L’implication de la Sonamines à hauteur de 10% souligne l’importance stratégique du projet pour l’État camerounais.
Cette affaire révèle les complexités des relations de pouvoir au sein de l’élite camerounaise, où les intérêts économiques s’entremêlent avec les liens familiaux et les ambitions personnelles.