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Conflit Flore Raymond Tchengang • 4 ans !


Le conflit entre Flore de Lille et Raymond Tchengang remonte à 2020-2021 et révèle un affrontement judiciaire de 4 ans qui vient d’aboutir à l’incarcération de la blogueuse. Cette guerre des réseaux sociaux s’est muée en bataille juridique avec accusations croisées de diffamation, chantage et proxénétisme aggravé. Les détails exclusifs de cette saga judiciaire explosive éclairent enfin les véritables raisons de l’emprisonnement à Kondengui.

Les rebondissements de cette affaire dépassent toutes les prédictions des observateurs camerounais.

2020-2021 : quand Flore « lavait » Raymond sur Facebook

« Flore de Lille dans de nombreux directs facebook va laver, rincer, sécher Raymond Tchengang comme elle seule en a le secret », révèlent les sources judiciaires proches du dossier.

Ces attaques répétées ont poussé Raymond Tchengang alias « An 2000 » à porter plainte pénale pour diffamation et chantage au Tribunal de Yaoundé. Une décision qui marque le début d’une escalade judiciaire sans précédent.

Convoquée à plusieurs reprises, Flore de Lille ignorera systématiquement les convocations, déclenchant l’intervention d’Interpol et la mise en place d’une « souricière » dans les aéroports camerounais.

500.000 FCFA de caution : la contre-attaque explosive

Arrêtée par Interpol à Nsimalen en 2021, la blogueuse va totalement « nier tout en bloc et contre-attaquer » selon les termes judiciaires. Ses accusations contre Raymond Tchengang révèlent l’ampleur du conflit.

Elle l’accuse de « proxénétisme aggravé », affirmant qu’il lui aurait « commandé de la chair fraîche (mineures) à Paris » et demandé « d’aller transporter de la drogue en Afghanistan ».

Après l’intervention de l’Ambassade de France, elle s’acquitte d’une caution de 500.000 FCFA avec obligation de se présenter aux audiences. Mais « aussitôt libre, l’oiseau va prendre son envol », ne respectant plus ses obligations judiciaires.

Le procès suit son cours en son absence. Condamnée pour cybercriminalité et diffamation, son recours échoue en juridiction supérieure. La sentence tombe : 10 millions FCFA à payer au plaignant.

Le mandat d’incarcération délivré le 25 avril 2025 explique son arrestation du 21 mai 2025 à Douala. « Pa’a Ray Ray attend patiemment que la Loi soit appliqué en buvant du petit lait », selon les informations judiciaires.

Une nouvelle audience pourrait être programmée le 6 juin 2025, avec rétention du passeport et interdiction de quitter le territoire. La libération sous caution reste possible selon les sources proches du dossier disponibles.

Cette affaire illustre parfaitement les dérives des conflits numériques transformés en batailles judiciaires réelles.

L’issue de ce conflit marquera-t-elle un tournant dans la régulation des réseaux sociaux au Cameroun ?



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