Un incident apparemment banal s’est transformé en affrontement public entre le journaliste Arnaud Nguefack et la présidente de la Croix-Rouge camerounaise. Selon les informations recueillies par 237online.com, le journaliste, victime d’un accident impliquant un véhicule de l’organisation humanitaire, conteste fermement la version des faits présentée dans un communiqué officiel de l’institution.
Des versions diamétralement opposées sur les circonstances
“J’ai la confirmation que cette dame est non seulement dénuée d’empathie, mais aussi d’une mauvaise foi évidente”, a déclaré Arnaud Nguefack dans une réaction virulente partagée sur les réseaux sociaux. Le ton employé par le journaliste témoigne de sa colère face à ce qu’il considère comme une tentative de détourner la vérité concernant les circonstances de l’accident survenu hier.
Selon le communiqué de la Croix-Rouge, contesté par Nguefack, l’incident aurait été résolu de manière appropriée. Mais le journaliste affirme le contraire : “Ni elle, ni son chauffeur ne se sont approchés de moi. Au contraire, chacun m’a reproché quelque chose : elle, d’avoir marché sur la route, et lui, d’avoir cassé le rétroviseur.”
Un appel aux preuves tangibles pour établir la vérité
Face à ces contradictions, le journaliste a évoqué l’existence potentielle de preuves qui pourraient trancher le débat. “Heureusement, il y a des témoins, et par la grâce de Dieu, les caméras de surveillance pourraient attester des faits”, a-t-il affirmé, suggérant que des enregistrements vidéo pourraient corroborer sa version des événements.
Cette controverse soulève des questions sur la responsabilité des personnalités publiques et des organisations humanitaires dans leur communication, ainsi que sur la protection des victimes d’accidents.
À l’heure où nous publions cet article, la présidente de la Croix-Rouge camerounaise n’a pas encore réagi aux accusations du journaliste. L’affaire pourrait prendre une tournure juridique si les preuves mentionnées par Arnaud Nguefack venaient à être rendues publiques.