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Clash Cameroun • La réplique choc d’Eto’o contre Bell !


Le football camerounais est à nouveau le théâtre d’une guerre des titans. Le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, vient de lâcher une bombe sur les réseaux sociaux en réponse aux critiques formulées par Joseph Antoine Bell. « J’espère que les mineurs étaient loin », a écrit l’ancien attaquant du FC Barcelone dans sa story Instagram du 28 mars 2025, faisant une allusion à peine voilée à de sombres épisodes du passé de son détracteur. Cette sortie fracassante enflamme la toile et ravive les tensions entre deux des plus grandes légendes du football camerounais.

Une réplique cinglante qui ressuscite un scandale enfoui

Cette réponse acerbe de Samuel Eto’o fait suite aux déclarations de Joseph Antoine Bell sur la chaîne MRC Sport, où l’ancien gardien de but des Lions Indomptables avait été invité à commenter la gouvernance du football camerounais. Interrogé sur les qualités de dirigeant d’Eto’o, Bell avait dressé un réquisitoire à peine voilé : « La FECAFOOT a des problèmes avec le ministère, avec le syndicat des footballeurs, avec les arbitres, avec ses clubs, avec la CAF, avec l’ONIES… Chez nous, on dit que quand la même personne a des problèmes avec plusieurs autres, il faudrait peut-être qu’elle se regarde. »

En faisant référence aux « mineurs« , Eto’o réveille un épisode controversé de la vie de Bell. Comme le rappellent plusieurs sources, ce dernier avait connu un passage difficile en 1973, ayant été incarcéré 18 mois à la prison de New Bell à Douala dans une affaire impliquant un mineur, avant d’être relaxé en avril 1974. Bell lui-même avait déclaré : « Tout ce que je suis aujourd’hui, c’est après être allé en prison. »

Ce nouvel épisode dans la rivalité entre les deux hommes illustre les profondes divisions qui minent le football camerounais. D’un côté, Samuel Eto’o, élu triomphalement à la tête de la FECAFOOT en décembre 2021, incarne une volonté de rupture et de renouveau. De l’autre, Joseph Antoine Bell, aujourd’hui administrateur de l’ONIES (Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs), représente l’ancienne garde et une vision différente du développement du football national.

Cette querelle dépasse largement le cadre d’un simple conflit de personnalités. Elle reflète des visions antagonistes de la gouvernance sportive et cristallise les tensions entre différentes instances du football camerounais. Dans son intervention sur MRC Sport, Bell avait d’ailleurs soigneusement distingué ses critiques, précisant qu’il parlait de « l’institution » et non de la personne.

La sortie d’Eto’o, à la fois brutale et calculée, pourrait avoir des conséquences sur la crédibilité de la FECAFOOT alors que celle-ci traverse déjà une période délicate, marquée par des tensions avec plusieurs instances nationales et internationales. Elle pose également la question du niveau de discours acceptable entre figures publiques du sport camerounais.

Les supporters, eux, semblent partagés entre indignation et fascination devant ce nouvel épisode d’une rivalité qui n’a jamais vraiment cessé depuis qu’Eto’o a pris les rênes du football camerounais, promettant de balayer les anciennes pratiques dont Bell était, selon certains, un représentant.

Par Jean-Paul Dzomo Nana pour 237online.com



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