

Une vague d’indignation déferle après la motion de soutien des chefs traditionnels à Paul Biya. Le père Ludovic Lado donne le ton : “Des affamés… Ça n’engage que chacun d’eux”, une réaction qui reflète le sentiment général de la population.
L’isoloir comme ultime arbitre
Calixthe Beyala, dans notre analyse exclusive, ne mâche pas ses mots : “Les chefs traditionnels au Cameroun sont des photocopies de chefs ! Ils sont salariés et défendent leur patron !” Cette critique acerbe résonne particulièrement alors que ces leaders traditionnels sont accusés de tourner le dos à leurs communautés.
Face à cette situation, Abdelaziz Moundé Njimbam rappelle une vérité fondamentale : le vote reste secret et personnel. “Ton chef traditionnel peut voter P. Biya et toi, le citoyen, tu fais exactement le contraire”, souligne-t-il, appelant à l’éducation citoyenne plutôt qu’à la résignation.