Cécile Akame Mfoumou réélue présidente de la Croix-Rouge camerounaise suscite de vives polémiques après le scrutin du 6 août 2025 à Nkolandom. Des observateurs indépendants dénoncent des irrégularités flagrantes dans ce processus électoral qui divise profondément l’institution humanitaire. Seulement 50 suffrages viablement exprimés alimentent les soupçons de manipulation dans cette élection à sa propre succession. Une mascarade électorale qui ternit l’image de cette organisation caritative camerounaise.
Processus électoral suspect : Des observateurs dénoncent des irrégularités
La réélection de Cécile Akame Mfoumou fait l’objet de contestations sérieuses de la part d’observateurs indépendants présents lors du scrutin. « Des partenaires institutionnels et observateurs indépendants qui ont vécu le bout en bout les opérations électorales sont très mécontent », révèle une source proche du dossier.
Ces témoins oculaires pointent du doigt des anomalies criantes dans le décompte des voix. Le chiffre de « 50 suffrages viablement exprimés en faveur de Cécile Akame Mfoumou » interroge sur la représentativité réelle de cette élection.
La candidate s’est présentée à sa propre succession, une situation qui facilite naturellement les manipulations administratives. Cette réélection intervient dans un contexte où « tous les délégués départementaux et les membres du comité de direction » étaient réunis.
Le processus s’est déroulé en présence du représentant du ministère de la Santé publique, mais cette caution officielle ne suffit pas à dissiper les doutes sur la régularité du scrutin.
Légitimité contestée : plan d’action sous surveillance
Cécile Akame Mfoumou présente désormais « un plan d’action pour la Croix rouge camerounaise plus dynamique et plus performante » malgré les controverses. Cette feuille de route ambitieuse peine à convaincre les détracteurs de sa réélection.
Les observateurs s’inquiètent de l’impact de ces irrégularités sur la crédibilité de l’institution. « Il faut faire un bilan général des activités du mandat précédent », exigent certains membres mécontents du processus électoral.
Cette réélection contestée risque de fragiliser l’action humanitaire de la Croix-Rouge camerounaise. Les partenaires internationaux observent attentivement l’évolution de cette crise institutionnelle.
Le « rapport moral du président sortant » sera scruté à la loupe par les opposants à cette mascarade électorale. La légitimité de Cécile Akame Mfoumou reste désormais questionnée par une partie significative des acteurs humanitaires.
Cette élection controversée permettra-t-elle vraiment de renforcer l’action humanitaire de la Croix-Rouge camerounaise ?
