
Dans une révélation fracassante qui secoue l’échiquier politique camerounais, la publication des listes électorales provisoires soulève une tempête de protestations. Maurice Kamto, figure de proue de l’opposition, vient de mettre en lumière ce qui pourrait constituer l’une des plus importantes manipulations électorales de l’histoire récente du pays.
Une disparition massive qui soulève des questions
Selon les investigations menées par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), plus de 100 000 électeurs se sont volatilisés des registres électoraux. Cette situation extraordinaire, rapportée par 237online.com, représente une anomalie sans précédent dans le processus démocratique camerounais. « Ces disparitions ne peuvent être le fruit du hasard », affirme un analyste politique joint par notre rédaction.
ELECAM sur la défensive face aux accusations
Face à ces allégations explosives, Elections Cameroon (ELECAM) tente de minimiser la situation en évoquant de simples « irrégularités administratives ». L’organisme suggère aux citoyens concernés de soumettre des requêtes pour rectification, une réponse qui peine à convaincre les observateurs.
Cette controverse intervient dans un contexte politique déjà tendu, où la transparence électorale demeure un enjeu crucial. Le leader du MRC, Maurice Kamto, appelle à une mobilisation citoyenne pour défendre l’intégrité du processus électoral.
Cette situation pourrait avoir des répercussions majeures sur la crédibilité des futures échéances électorales et la stabilité politique du pays.