D’après un témoignage exclusif obtenu par 237online.com, une prétendue église du quartier Ngousso à Yaoundé est au cœur d’un scandale qui glace le sang. Cette structure religieuse, déjà impliquée dans le récent décès d’un jeune homme, continue de semer le chaos dans les familles camerounaises. Notre source, qui a requis l’anonymat par peur de représailles, révèle comment cette secte a méthodiquement détruit son foyer.
Les méthodes employées par ce groupe religieux sont d’une violence inouïe. Des séances de « délivrance » traumatisantes sur des enfants, des accusations de sorcellerie envers les membres réfractaires, et une manipulation psychologique poussée des fidèles caractérisent leur mode opératoire. Un enfant de 8 ans, victime de tortures sous prétexte de « délivrance« , a dû fuir pour échapper à ces traitements inhumains, comme le rapporte 237online.com.
Un schéma de prédation bien rodé
Le mode opératoire est tristement efficace : isolation progressive de la victime, rupture des liens familiaux, et appropriation des biens matériels. Le cas le plus frappant est celui d’un père de famille, autrefois protecteur, transformé en homme distant qui a abandonné ses responsabilités parentales après son adhésion à cette église. Plus troublant encore, l’une des « pasteures » de cette organisation, dont la réputation est entachée par des rumeurs de décès suspects de ses anciens compagnons, vit désormais dans la maison familiale de ses victimes à Emana.
La dépression sévère de l’épouse abandonnée et l’expulsion des enfants de leur propre domicile illustrent les conséquences dévastatrices de ces agissements. Ces révélations interviennent dans un contexte où les autorités camerounaises tentent de réguler la prolifération des églises de réveil, souvent accusées de dérives sectaires.
