À quelques jours de la proclamation officielle des résultats du scrutin présidentiel du 12 octobre, le Conseil des Imams et Dignitaires Musulmans du Cameroun (CIDIMUC) invite les fidèles musulmans à privilégier la paix, l’unité et la prière. Dans un message signé de son coordonnateur général, Dr Moussa Oumarou, le conseil appelle tous les imams du pays à consacrer le sermon du vendredi 24 octobre 2025 à la sensibilisation sur « l’importance de la préservation de la paix nationale ». Un appel spirituel et citoyen qui résonne comme un baume dans un climat politique tendu.
Les imams mobilisés pour un Cameroun apaisé
Le CIDIMUC salue la maturité du peuple camerounais, qui s’est « acquitté d’un devoir civique et républicain d’importance capitale » lors du vote du 12 octobre.
Cependant, conscient des tensions post-électorales et des spéculations sur les réseaux sociaux, le Conseil met en garde contre toute provocation susceptible de troubler la cohésion nationale.
« En cette période d’attente, les imams doivent prêcher la paix, la tolérance et l’unité », recommande le communiqué.
Le message du Dr Moussa Oumarou insiste sur le rôle des leaders religieux dans la consolidation du vivre-ensemble et la prévention des dérives. Les mosquées deviennent ainsi des bastions de paix, où la foi sert de rempart contre la haine et la division.
Un appel national à la sérénité et à la prière
Le CIDIMUC fixe le cap : le 24 octobre 2025, chaque imam du territoire devra axer son sermon sur la préservation de la stabilité nationale et sur l’intensification des prières pour un dénouement pacifique du processus électoral.
« Puisse Allah le Tout-Puissant garantir la paix et la stabilité dans notre pays », conclut le document officiel.
À travers cet appel, les imams se positionnent comme des médiateurs moraux, rappelant que la foi, la discipline et la solidarité sont les fondements d’un Cameroun prospère.
Dans un contexte où les passions politiques s’exacerbent, cette voix spirituelle apporte une note d’espérance et d’apaisement.
