En cette veille d’élection présidentielle américaine, 237online.com prend position sans ambiguïté : Kamala Harris représente le meilleur espoir pour les relations entre les États-Unis et l’Afrique. Dans un contexte mondial tendu, marqué par les crises à Gaza et en Ukraine, la candidate démocrate incarne une approche équilibrée et constructive qui pourrait bénéficier au continent africain.
Le bilan de la vice-présidente en Afrique parle de lui-même. Sa tournée de mars 2023 au Ghana, en Zambie et en Tanzanie a démontré une réelle compréhension des enjeux africains. “La jeunesse africaine est l’avenir du monde”, avait-elle déclaré, une vision qui tranche radicalement avec le mépris affiché par son adversaire pour notre continent.
Les dangers d’un second mandat Trump
Pour l’Afrique, un retour de Donald Trump à la Maison Blanche représenterait un risque majeur. Son soutien aux régimes autoritaires, son mépris pour les institutions internationales et sa vision transactionnelle des relations diplomatiques menaceraient :
- Les programmes de développement en cours
- La stabilité régionale
- Les accords commerciaux comme l’AGOA
- La lutte contre le changement climatique
- Le soutien aux processus démocratiques
Peter Pham, pressenti comme Secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique en cas de victoire républicaine, laisse entrevoir une politique favorable aux “hommes forts”, au détriment des valeurs démocratiques que nous défendons.
Kamala Harris, fille d’immigrants dont les racines touchent deux continents, incarne une Amérique ouverte sur le monde. Sa position équilibrée sur le conflit israélo-palestinien et son engagement pour l’État de droit résonnent particulièrement avec les aspirations africaines à plus de justice internationale.
“Son élection serait un signal fort pour toute une génération d’Africains qui croient en un ordre mondial plus équitable”, analyse Bintu Njie, sa conseillère spéciale d’origine gambienne.
Sans naïveté excessive – car la politique étrangère américaine garde ses constantes – nous estimons qu’une présidence Harris offrirait au continent africain un interlocuteur plus fiable et plus respectueux que le chaos trumpien.