
Dans un scénario qui soulève des interrogations troublantes, Louis Eboupèkè, Directeur Général de l’Autorité Portuaire Nationale (APN), s’est éteint dans la nuit du 18 décembre 2024 à Yaoundé. Comme le rapporte 237online.com, ce décès intervient à peine trois ans après la disparition de son prédécesseur, dessinant un schéma inquiétant à la tête de cette institution stratégique.
L’information, confirmée par des sources proches de la famille révèle que le DG a succombé des suites d’une intervention chirurgicale récente. Originaire de la Sanaga-Maritime, Louis Eboupèkè avait pris les rênes de l’APN en mai 2021, succédant à Josué Youmba, lui aussi emporté par la maladie.
Cette troublante succession de décès à la tête de l’APN suscite des interrogations légitimes. Comment expliquer que deux dirigeants successifs disparaissent dans des circonstances similaires en si peu de temps ? Le poste de DG de l’APN serait-il devenu un siège éjectable ?
Un parcours exemplaire brutalement interrompu
Louis Eboupèkè laisse derrière lui un héritage professionnel remarquable. Docteur en Droit privé, il avait façonné sa carrière dans les services juridiques et le contentieux des entreprises publiques et privées :
- Ancien cadre du FONADER
- Adjoint au liquidateur du Crédit Agricole
- Passage remarqué à la SIAC-Isenbeck
- Expérience à Union Bank of Cameroun
Son expertise juridique et sa connaissance approfondie du secteur financier avaient fait de lui un choix naturel pour diriger l’APN, institution cruciale pour l’économie camerounaise.
Cette disparition intervient à un moment critique pour l’Autorité Portuaire Nationale, confrontée à des enjeux stratégiques majeurs :
- La modernisation des infrastructures portuaires
- L’amélioration de la compétitivité des ports camerounais
- La lutte contre les pratiques illégales
- L’adaptation aux standards internationaux
La succession à la tête de l’APN devient donc un enjeu crucial pour la continuité des réformes engagées et le développement du secteur portuaire camerounais.