
Face à cette menace grandissante, 237online.com dresse un état des lieux alarmant. Ces gangs de jeunes ultraviolents, surnommés « Microbes« , ont mené pas moins de 50 attaques entre 2023 et 2024, transformant certains quartiers de Douala en véritables zones de non-droit.
De la délinquance juvénile au crime organisé
Ces groupes ont considérablement évolué. D’abord simples « Irakiens » ciblant des victimes isolées, ils sont devenus des bandes structurées capables d’assassinats sur commande, comme en témoigne le récent meurtre d’un commerçant à Bali.
L’échec des politiques sociales en question
Avec près de 40% des Camerounais vivant sous le seuil de pauvreté (813 FCFA par jour), le terreau est fertile pour ce phénomène. L’opération « Tentacule » lancée par les autorités, bien que nécessaire, ne traite que les symptômes d’un mal plus profond.
La prison de New-Bell, déjà surpeuplée, accueille chaque jour de nouveaux « Microbes« , mais sans véritable politique de réinsertion, ces jeunes délinquants risquent de retrouver rapidement la rue. Face à cette spirale infernale, Douala retient son souffle, attendant des solutions plus pérennes que les simples rafles policières.