Dans un retournement de situation spectaculaire qui a fait l’effet d’une bombe dans le milieu du football africain, la CAF a choisi son camp dans la crise qui secoue le football camerounais. En décernant son prix d’excellence au Président Paul Biya lors des CAF Awards 2024 à Marrakech, l’instance africaine a clairement désavoué les positions de Samuel Eto’o.
Alors que Samuel Eto’o multipliait les sorties officieuses pour dénoncer ce qu’il considère comme des “ingérences” dans la gestion du football camerounais, la CAF a choisi de saluer “l’exemplarité et le travail” du Président Paul Biya pour le développement du football camerounais. Un message qui ne pourrait être plus clair : “C’est un désaveu total de la stratégie de confrontation adoptée par l’actuelle direction de la FECAFOOT.”
Une reconnaissance internationale qui fait mal
La remise du trophée à Philippe Mbarga Mboa, ministre chargé de missions à la présidence de la République, n’est pas passée inaperçue. Cette distinction intervient au moment même où la FECAFOOT traverse une crise de légitimité sans précédent, marquée par la perte progressive de ses prérogatives dans la gestion des fonds publics destinés au football.
La symbolique est d’autant plus forte que ce prix récompense précisément les domaines où Samuel Eto’o prétendait que l’État entravait le développement du football :
- La gouvernance du football national
- Le développement des infrastructures
- Le soutien aux compétitions locales
- La promotion du football de base
Cette reconnaissance internationale de Paul Biya par la CAF intervient à un moment crucial. Elle valide la position de l’État camerounais sur la nécessité d’une meilleure gouvernance du football national et d’un contrôle plus strict des fonds publics.
Pour de nombreux observateurs, cette distinction de la CAF pourrait accélérer les réformes en cours dans le football camerounais, notamment :
- La réorganisation de la gestion des subventions aux clubs
- Le renforcement du contrôle des fonds publics
- La mise en place de nouvelles structures de gouvernance
Cette soirée de Marrakech restera comme celle où la CAF a choisi son camp, laissant Samuel Eto’o plus isolé que jamais dans sa confrontation avec les autorités camerounaises.
