Alors que le climat politique reste tendu au lendemain de la présidentielle du 12 octobre 2025, le Pr Pascal NGUIHE KANTÉ a lancé, depuis Bafoussam, un message fort à la jeunesse : « Ne vous laissez pas manipuler par les réseaux sociaux. »
Réunis le 22 octobre à la CAPLAMI, les jeunes leaders, chefs traditionnels, associations et autorités de la Mifi ont répondu à l’appel du ministre secrétaire général adjoint des services du Premier ministre pour une concertation citoyenne sur la préservation de la paix et de la cohésion sociale.
La voix de Bafoussam s’élève, lucide et apaisante : la République ne se défend pas derrière un écran.
🟩 Une génération face à la tentation de la désinformation
Dans son allocution, le Pr NGUIHE KANTÉ a mis en garde contre l’explosion des fake news et des discours de haine propagés en ligne.
Selon lui, plusieurs jeunes, parfois sans s’en rendre compte, deviennent les relais de messages dangereux qui attisent la division et la peur.
« Ce n’est pas sur Facebook qu’on construit un pays. C’est sur le terrain, par l’éducation, le travail et la discipline », a-t-il déclaré, sous les applaudissements.
Le message a touché les esprits. Beaucoup de jeunes présents ont reconnu que les réseaux sociaux sont devenus un terrain miné, où la frontière entre vérité et manipulation est de plus en plus floue.
À la Mifi, on appelle désormais à un usage responsable du numérique, pour éviter que les émotions en ligne ne se transforment en affrontements dans la rue.
🟦 Bafoussam choisit la raison face aux tensions post-électorales
La concertation du 22 octobre, tenue dans un contexte post-électoral tendu, a rassemblé les forces vives du département : autorités administratives, leaders communautaires, chefs religieux et associations de jeunes.
Tous ont réaffirmé leur attachement à la paix, à l’unité nationale et au vivre-ensemble.
« Le Cameroun est notre maison commune. Si on y met le feu à cause d’un post sur WhatsApp, où irons-nous ? » a lancé un jeune entrepreneur de Bafoussam.
Cet échange intergénérationnel a permis d’établir un consensus fort : la stabilité du pays dépend d’une jeunesse consciente, vigilante et responsable.
La Mifi, une fois de plus, montre l’exemple d’un leadership local tourné vers la paix.
🟧 L’appel du Pr NGUIHE KANTÉ : vigilance et patriotisme numérique
Au-delà de la politique, le message du Pr NGUIHE KANTÉ porte une dimension éthique et morale.
Il invite les jeunes à développer un esprit critique, à vérifier les sources d’information, et surtout à se méfier des appels à la haine déguisés en patriotisme.
« Ne devenez pas les instruments de ceux qui veulent détruire votre avenir. Vous êtes la lumière du Cameroun, pas son ombre », a martelé le ministre-professeur.
À travers cet appel, Bafoussam veut inspirer le reste du pays : transformer l’énergie de la jeunesse en moteur de paix.
🟨 La Mifi, laboratoire d’un Cameroun lucide et apaisé
De cette rencontre est née une conviction partagée : la jeunesse doit redevenir le pilier du vivre-ensemble.
Les associations locales se sont engagées à mener des campagnes de sensibilisation dans les quartiers et établissements scolaires pour éduquer aux bons usages du numérique.
Dans un pays où les rumeurs peuvent embraser des régions entières, le message de Bafoussam résonne comme un appel à la sagesse collective.
Et si la paix commençait par un clic responsable ?



