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Cameroun : Il y a 42 ans, le séisme Ahidjo secouait la CRTV et le pays


Ahmadou Ahidjo

En ce jour historique de 1982, la rédaction de la CRTV vivait l’un des moments les plus intenses de l’histoire médiatique camerounaise. Un simple appel de la présidence allait bouleverser le destin de tout un pays.

16 heures : Jean-Claude Ottou reçoit l’appel qui va tout changer. La machine s’emballe alors dans les locaux de la radio nationale. Alexandre Kokoh à Messe, figure emblématique du journalisme camerounais, se rend à la présidence avec son équipe technique.

De la technique à l’Histoire

La préparation technique de cette annonce révèle le professionnalisme des équipes de l’époque. Multiplication des copies de sécurité, nettoyage sonore minutieux – rien n’est laissé au hasard pour ce qui allait devenir l’une des archives les plus importantes du pays.

Le discours d’Ahidjo, sobre et direct, résonne encore aujourd’hui comme un modèle de passation pacifique du pouvoir en Afrique. Il dresse un bilan positif de ses 25 années à la tête de l’État :

  • Une unité nationale consolidée
  • Une économie en croissance
  • Des finances publiques saines
  • Une jeunesse dynamique
  • Des relations internationales solides

Cette démission, effective le 6 novembre à 10h, ouvrait la voie à Paul Biya, son “successeur constitutionnel”. Un passage de témoin qui allait marquer le début d’une nouvelle ère pour le Cameroun.

L’histoire ne dit pas si les journalistes de la CRTV pressentaient, en diffusant ce message historique au journal de 20 heures, que leur pays entrait dans une nouvelle ère. Mais leur professionnalisme ce jour-là a permis de préserver pour la postérité ce moment crucial de notre histoire nationale.

Par Émilie Nguembou pour 237online.com



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