Un terrible drame secoue la région de l’Ouest Cameroun. Le 5 novembre, un éboulement massif à La Falaise de Dschang a englouti une dizaine de véhicules et trois engins de chantier, laissant plus de 50 personnes portées disparues. Cette tragédie, survenue sur l’axe stratégique Douala-Bamenda, plonge tout le pays dans la consternation.
Les équipes de secours se retrouvent dans une situation d’impuissance totale. Les sapeurs-pompiers, présents sur place, sont contraints à l’observation, faute d’équipements adaptés. Un témoin direct rapporte : “Un engin de secours est arrivé vers 11h, mais a dû se retirer face aux risques d’un nouvel éboulement, la montagne présentant des fissures inquiétantes.”
L’Indignation Monte Face à l’Inaction des Autorités
Malgré la présence du gouverneur de la région de l’Ouest et de plusieurs chefs traditionnels, les familles des victimes dénoncent un abandon total. L’absence d’équipements appropriés et l’inaction des autorités suscitent une vague d’indignation croissante. La situation est d’autant plus alarmante que les conditions géologiques restent instables, menaçant même les opérations de secours.
La présence de deux caterpillars à chenilles et d’un autre engin lourd sous les débris témoigne de l’ampleur de la catastrophe. Les riverains, désemparés, assistent impuissants à cette tragédie qui risque de s’inscrire parmi les plus graves accidents naturels de l’histoire récente du Cameroun.
L’urgence d’une intervention massive et coordonnée se fait cruellement sentir, alors que les chances de retrouver des survivants s’amenuisent avec chaque heure qui passe. Cette catastrophe soulève également des questions cruciales sur la sécurisation des axes routiers en zone montagneuse et la préparation des services d’urgence face à de tels désastres.
