
La paisible façade du pouvoir équato-guinéen vient d’exploser en mille morceaux. Plus de 400 sextapes impliquant Baltasar Ebang Engonga, dit “Bello“, membre éminent du clan Obiang, font actuellement trembler Malabo et au-delà.
L’affaire, qui dépasse largement le cadre des vidéos compromettantes, trouve sa source dans des mouvements financiers suspects vers les îles Caïmans. Un détournement présumé qui a mis la puce à l’oreille de Teodorín, le fils du président Obiang, toujours à l’affût dans la course à la succession.
Des répercussions jusqu’au Cameroun
“C’est un véritable tsunami qui secoue toute l’Afrique centrale”, confie sous couvert d’anonymat un diplomate en poste à Yaoundé. Des Camerounaises figureraient parmi les victimes présumées de Bello, certaines auraient même été contaminées par le VIH/SIDA, selon les accusations qui circulent.
Cette affaire, mêlant sexe, argent et pouvoir, pourrait bien rebattre les cartes politiques dans toute la sous-région. À Malabo comme à Yaoundé, les langues se délient et les révélations s’enchaînent, fragilisant des réseaux d’influence jusqu’ici intouchables.