Dans un acte qui ressemble à une vendetta personnelle, Samuel Eto’o vient de faire exclure le SYNAFOC de Geremi Njitap de la FECAFOOT. L’équipe de 237online.com décortique ce qui apparaît comme un règlement de comptes entre deux légendes du football camerounais.
La session de l’Assemblée Générale à Mbankomo prend des allures de ring de boxe où Eto’o assène un coup fatal à son ancien coéquipier en équipe nationale. L’exclusion du SYNAFOC, votée à l’unanimité, ressemble à une exécution orchestrée pour affaiblir l’influence grandissante de Geremi Njitap dans le football camerounais.
Cette décision va bien au-delà d’une simple réorganisation administrative :
- Elle marque la volonté d’Eto’o d’écarter tout contre-pouvoir
- Elle révèle la personnalisation excessive du pouvoir à la FECAFOOT
- Elle illustre la transformation d’une rivalité personnelle en conflit institutionnel
Le vote unanime questionne : véritable adhésion ou démonstration de la mainmise totale d’Eto’o sur les instances ?
Cette guerre entre anciennes gloires a des conséquences directes :
- Les footballeurs perdent leur organe de représentation
- La protection des athlètes est compromise
- Le dialogue social dans le football est rompu
Geremi Njitap, connu pour sa ténacité sur le terrain comme dans la vie, ne devrait pas accepter cette exclusion sans combattre. Les prochains jours promettent de nouvelles passes d’armes entre ces deux figures emblématiques du football camerounais.
Cette bataille entre Eto’o et Njitap risque de laisser des traces profondes dans un football camerounais déjà fragilisé par les querelles de pouvoir.
