
ELECAM vient de trancher sur un aspect crucial de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. La décision N° EE002008 du 14 août révèle des spécifications techniques précises qui pourraient influencer le déroulement du scrutin. Cette standardisation répond aux exigences de transparence réclamées par la société civile camerounaise depuis des mois.
Format révolutionnaire : nouvelles dimensions pour 2025
Le Directeur Général Erik Essousse a fixé des dimensions inédites pour les bulletins de vote. « Le format de 150 x 100 millimètres représente un compromis entre lisibilité et coût de production », confie un responsable d’ELECAM sous couvert d’anonymat.
Cette mesure standardisée s’accompagne d’un cahier des charges rigoureux. Le papier devra peser entre 60 et 90 grammes au mètre carré, garantissant une résistance optimale lors du transport vers les 25 000 bureaux de vote prévus.
Les bulletins porteront désormais les mentions bilingues obligatoires : « République du Cameroun » et « Élection Présidentielle 2025″ en français et anglais. Cette exigence répond aux recommandations du Conseil Constitutionnel formulées après les consultations de mars dernier.
Sécurisation renforcée du processus électoral
La couleur des bulletins sera identique à celle choisie par chaque candidat lors de sa déclaration de candidature. Cette innovation vise à réduire les risques de confusion souvent observés lors des précédents scrutins dans les régions anglophones.
Le bulletin de campagne, spécimen du bulletin de vote, facilitera l’identification des candidats pendant la période pré-électorale. « Cette mesure va considérablement améliorer la compréhension du processus par les électeurs illettrés », souligne un observateur électoral international.
La décision d’ELECAM intervient à moins de deux mois du scrutin, respectant le calendrier électoral établi en juillet. Les imprimeurs agréés disposent maintenant de toutes les spécifications pour lancer la production des millions de bulletins nécessaires.
Cette standardisation technique marque-t-elle un tournant vers plus de transparence dans l’organisation électorale camerounaise ?