
Après des semaines de tensions et de contestations, le Directeur Général d’Elections Cameroon (ELECAM) vient d’annoncer une décision historique qui bouleverse le paysage électoral camerounais. L’institution chargée du processus électoral a finalement cédé face aux pressions du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), en réintégrant les 120 000 noms précédemment radiés des listes électorales.
Dans un communiqué officiel qui a fait l’effet d’une bombe, le DG d’ELECAM a confirmé que tous les électeurs précédemment écartés pour “défaut d’empreintes digitales” retrouveront leur place sur les listes électorales qui seront publiées en décembre 2024. Cette décision marque un tournant décisif dans l’histoire électorale du pays, témoignant de l’influence grandissante de l’opposition dans le processus démocratique.
Une victoire démocratique sans précédent
Selon des sources proches du dossier, cette volte-face d’ELECAM n’est pas le fruit du hasard. La pression constante exercée par le MRC, combinée à une mobilisation sans précédent de la société civile, a contraint l’organe électoral à revoir sa position. Cette situation soulève néanmoins des questions sur la fiabilité initiale du système de gestion des empreintes digitales et la nécessité d’une modernisation des processus électoraux.
Au-delà de la simple réintégration des électeurs, cette décision établit un précédent important dans la relation entre les institutions électorales et les partis d’opposition. Elle démontre que la mobilisation citoyenne et la pression politique peuvent effectivement conduire à des changements significatifs dans la gouvernance électorale.