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Cameroun Cimaf pille pouzzolane • Scandale x15


Alerte environnementale – L’extraction de pouzzolane au Cameroun dans le Littoral a explosé de manière inquiétante en 2023, bondissant à 644 327 m³ contre moins de 40 000 m³ en 2022 selon l’INS. Cette multiplication par quinze révèle l’appétit destructeur des cimenteries étrangères, avec Cimaf (Maroc) en tête de cette razzia sur les ressources naturelles camerounaises.

Cette exploitation effrénée de la roche volcanique soulève de graves interrogations sur la durabilité environnementale et les retombées réelles pour les populations locales. Les multinationales du ciment transforment le Littoral en terrain de pillage industriel.

Cimaf et les prédateurs étrangers du ciment camerounais

« Ces entreprises viennent s’enrichir sur le dos de nos ressources », dénoncent les observateurs du secteur minier. Après avoir écarté progressivement les opérateurs locaux, cinq géants étrangers se partagent désormais le gâteau camerounais.

Cimaf, la société marocaine, a agressivement triplé ses capacités à 1,5 million de tonnes, vidant les carrières locales. Dangote Cement du Nigeria et la turque Medcem Cameroon exploitent massivement les gisements sans contrepartie équitable pour les communautés.

Ces multinationales extraient la pouzzolane à bas coût tout en revendant le ciment à prix fort aux Camerounais, créant un système d’exploitation néocoloniale particulièrement choquant.

L’invasion chinoise programmée aggrave la situation

La situation empire avec l’annonce en mars 2025 de trois nouvelles cimenteries chinoises à Edéa. Sinafcim, Central Africa Cement et Yousheng Cement prévoient d’extraire massivement jusqu’à 4,3 millions de tonnes supplémentaires.

Cette colonisation industrielle chinoise risque d’épuiser définitivement les gisements de pouzzolane du Littoral. Les autorités camerounaises semblent incapables de négocier des accords équitables, laissant ces investisseurs étrangers dicter leurs conditions.

Les populations locales subissent déjà les nuisances environnementales (poussière, pollution, dégradation des routes) sans bénéficier véritablement de cette manne industrielle accaparée par les multinationales.

Cette dérive illustre l’échec des politiques de souveraineté économique camerounaise face aux appétits étrangers.

Jusqu’à quand le Cameroun laissera-t-il piller ses richesses minières par ces prédateurs industriels ?



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