Camair-Co Cameroun dément formellement les fake news diffusées le 8 août 2025 concernant un prétendu incident sur le vol Maroua. La compagnie nationale riposte face aux rumeurs d’urgence, mais fait face à une vague de critiques sur les réseaux sociaux. Cette polémique révèle les tensions persistantes autour des services de la compagnie aérienne nationale. Un clash qui enflamme déjà les réseaux sociaux camerounais.
Fake news vol Maroua : riposte immédiate de la direction
Le communiqué officiel de Camair-Co Cameroun daté du 8 août 2025 précise clairement la situation. « Le vol concerné est actuellement en cours et se déroule normalement », martèle le département communication basé à Douala.
L’escale planifiée à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen s’est déroulée sans encombre. « Aucun incident ni retour d’urgence n’a été enregistré », confirme fermement la direction de la compagnie.
Cette réaction express témoigne de la sensibilité du sujet aviation au Cameroun. La propagation de rumeurs en temps réel provoque effectivement une panique injustifiée parmi les familles concernées.
Polémique réseaux sociaux : critiques explosives contre les services
L’humoriste Moustik le Karismatik n’a pas tardé à réagir avec son style caustique habituel. « Les renvois abusifs, retards injustifiés portant préjudice aux usagers ne sont pas autant pris en considération », tacle-t-il sans détour.
Il pointe du doigt les dysfonctionnements récurrents de Camair-Co Cameroun : « Tu attends un vol qui vient quand ça veut et qui est déprogrammé quand ils veulent ». Cette critique cinglante résonne chez de nombreux usagers frustrés.
Le « coût exorbitant des places » et les « pénalités » constituent selon lui le cœur du problème. Cette charge explosive révèle l’exaspération des clients face aux services de la compagnie nationale.
Son message viral sur les réseaux sociaux cristallise les griefs accumulés contre Camair-Co Cameroun. Une sortie qui relance le débat sur la qualité du transport aérien national.
La direction saura-t-elle répondre aux critiques légitimes de ses usagers au-delà de la simple communication de crise ?
