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Cameroun ► gouvernement condamne Jedolo choc !


Le gouvernement du Cameroun lance une offensive sans précédent contre le site Jedolo accusé d’exploitation sexuelle de mineures dans un communiqué choc du 4 juin 2025. La ministre Marie-Thérèse Abena Ondoa dénonce avec fermeté cette « pratique inacceptable » qui constitue « une grave violation des droits de l’enfant » selon le document officiel n°00052. Plus de 200 000 jeunes utilisatrices, dont des « très jeunes filles, à peine pubères », seraient recrutées et exploitées sexuellement par des adultes via cette plateforme de proxénétisme cm.jedolo.com. Cette révélation bouleversante expose un réseau criminel qui opère en toute impunité depuis des années dans l’ombre du web camerounais.

L’offensive gouvernementale au Cameroun contre Jedolo révèle l’ampleur dramatique de l’exploitation sexuelle des mineures sur internet. Le communiqué ministériel pointe du doigt un phénomène répandu par le site « cm.jedolo.com » qui propose le « commerce du corps avec des utilisatrices d’à peine 20 ans ».

Cette « plateforme de prostitution juvénile » selon les autorités camerounaises facilite « l’exploitation sexuelle de très jeunes filles, à peine pubères » par des adultes prédateurs. Les investigations révèlent que des milliers de mineures sont exposées quotidiennement aux dangers de ce réseau criminel.

Le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille « condamne fermement cette dérive criminelle » qui viole les dispositions nationales et internationales de protection de l’enfance. La ministre Abena Ondoa insiste sur le fait que ces pratiques constituent « une atteinte grave aux droits fondamentaux de l’enfant ».

L’arsenal juridique mobilisé inclut « le Protocole facultatif à la Convention relative aux Droits de l’Enfant concernant la Vente d’enfants, la Prostitution d’enfants et la Pornographie mettant en scène des enfants » ratifié par le Cameroun.

Cette mobilisation institutionnelle témoigne de la détermination des autorités face à cette « entreprise sordide de violation des droits fondamentaux » qui prospère dans l’anonymat d’internet depuis 2016 selon les données consultées.

Jedolo menace gravement la jeunesse camerounaise

La dénonciation gouvernementale du Cameroun contre Jedolo met en lumière les ravages de cette plateforme sur la société camerounaise. Les autorités pointent particulièrement les risques sanitaires avec « la propagation des maladies sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA, dans les familles ».

Le phénomène prend une ampleur inquiétante dans un contexte où « la pauvreté ambiante pousse de nombreuses jeunes femmes vers des solutions de survie économique ». Cette prostitution en ligne, euphémiquement appelée « vente de piment » dans le langage populaire camerounais, trouve de nouveaux canaux d’expression sur internet.

Les « âges affichés vont entre 20 et 25 ans » selon les observations, mais les enquêtes révèlent la présence massive de mineures qui falsifient leur identité pour accéder à ces services. Les « propriétaires de ces profils officient dans leurs lieux quartiers et villes de résidence » facilitant l’organisation de rencontres dangereuses.

La ministre « lance un appel pressant aux parents à plus de vigilance et de communication avec leurs enfants » face à cette menace grandissante. Elle insiste sur « une meilleure présence dans la vie de ces derniers » pour prévenir leur exposition à ces réseaux criminels.

L’État camerounais mobilise plusieurs numéros d’urgence pour les signalements : « la Ligne Verte d’assistance aux enfants au 116, ainsi que les numéros 222 23 25 50 et 222 22 61 74 » pour permettre aux victimes de témoigner et aux citoyens de dénoncer ces crimes.

Cette « guerre silencieuse contre une plateforme qui a révolutionné le marché adulte camerounais » selon certains observateurs illustre les nouveaux défis de la cybercriminalité dans un pays en pleine transformation numérique.

La ministre compte sur « la collaboration et le civisme de tous » pour éradiquer cette « entreprise immorale de destruction de notre jeunesse » qui menace l’avenir des générations futures du Cameroun.


Comment mieux protéger nos enfants des dangers d’internet au Cameroun ?



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