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Cambriolage à la présidence, le palais d’Etoudi en émoi !


Un événement sans précédent vient de secouer le sommet de l’État camerounais. Dans la nuit du 15 au 16 juin, le bureau de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil de Paul Biya, a été la cible d’un mystérieux cambriolage. Cette affaire, qui défie toute logique sécuritaire, plonge la présidence dans une crise aux multiples ramifications.

Un casse « impossible » au cœur du pouvoir

Comme le rapporte 237online.com, l’impensable s’est produit : une effraction au sein même du palais présidentiel d’Etoudi, réputé imprenable. Une vitre brisée, quelques documents disparus, et c’est tout l’édifice du pouvoir qui vacille.

C’est comme si on nous disait que la Tour Eiffel a été volée. Cet incident remet en question tout le dispositif de sécurité présidentielle.

Les rumeurs s’emballent, la présidence dément

Face au silence initial des autorités, les spéculations les plus folles ont circulé :

  • Vol présumé de plusieurs milliards de francs CFA
  • Soupçons de mise en scène par Samuel Mvondo Ayolo lui-même
  • Accusations croisées entre clans rivaux du palais

« Rien d’important n’a été emporté », assure pourtant une source présidentielle à Jeune Afrique. Mais le mal est fait, et la confiance ébranlée.

Un système de sécurité en question

Le plus troublant dans cette affaire reste la facilité apparente avec laquelle les cambrioleurs ont opéré. Le palais d’Etoudi est pourtant une véritable forteresse :

  • Garde présidentielle aux entrées
  • Contrôle électronique par badge
  • Réseau de vidéosurveillance

Une enquête aux enjeux explosifs

Face à ce fiasco sécuritaire, une enquête a été confiée au colonel Dieudonné Evina Ndo, numéro deux de la Direction de la sécurité présidentielle (DSP). Un choix qui n’est pas anodin :

  • Ancien précepteur des enfants Biya
  • Officier de police judiciaire, contrairement à son supérieur

« C’est un message clair : le président veut des réponses, quoi qu’il en coûte« , analyse Rose Balla, journaliste politique.

Les clans s’affrontent, le pouvoir se fissure

Cette affaire révèle au grand jour les tensions qui minent le sommet de l’État camerounais :

  • Rivalité notoire entre Samuel Mvondo Ayolo et Ferdinand Ngoh Ngoh
  • Suspicions mutuelles entre services de sécurité
  • Climat de défiance généralisé

« C’est le règne de la paranoïa à Etoudi », confie sous couvert d’anonymat un haut fonctionnaire. « Chacun suspecte l’autre d’être derrière ce coup. »

Ce cambriolage à la présidence camerounaise est bien plus qu’un simple fait divers. Il cristallise toutes les failles et les tensions qui traversent le pouvoir de Paul Biya.

L’enquête en cours promet d’être explosive. Révèlera-t-elle de simples dysfonctionnements ou mettra-t-elle au jour des complots plus profonds ? Une chose est sûre : le Cameroun retient son souffle, et le monde observe.

Par Aïcha Sali pour 237online.com



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