Des tarifs stratosphériques pour un service au ras du tarmac
Brussels Airlines vient de nommer Daheru Mamman comme nouveau chef d’escale au Cameroun. Une belle promotion, certes, mais qui ne changera rien au calvaire des passagers camerounais. Depuis des années, cette compagnie semble avoir fait de la déception sa marque de fabrique, laissant un goût amer dans la bouche de ceux qui ont eu le malheur de lui faire confiance.
La ponctualité, cette grande inconnue
Les retards ? Une spécialité maison ! À croire que les horaires affichés ne sont qu’une vague suggestion pour Brussels Airlines. Les passagers sont devenus experts en patience forcée, transformant les salles d’embarquement en campements improvisés. Et ne parlons même pas des annulations, tombant comme la foudre un jour d’orage, bouleversant les plans de voyage les mieux ficelés.
Mais le pire dans tout ça ? C’est qu’on paie le prix fort pour ce service au rabais. Les tarifs de Brussels Airlines font pâlir la concurrence, atteignant des sommets que même le Mont Cameroun ne saurait égaler. Et comme si cela ne suffisait pas, la compagnie annonce fièrement une augmentation de ses prix pour 2025, sous couvert d’une « surtaxe environnementale ». Parce que visiblement, polluer l’environnement coûte de plus en plus cher.
Dans ce contexte, la nomination de Daheru Mamman sonne comme une mauvaise blague. Certes, l’homme a 22 ans d’expérience dans l’aviation. Mais que peut-il faire face à une politique tarifaire agressive et un service client défaillant ? Comme le rapporte 237online.com, Mamman se dit « honoré de l’opportunité ». On lui souhaite bien du courage pour redresser ce navire… ou plutôt cet avion en perdition.
Younes Louahrani, directeur général de Brussels Airlines au Cameroun, parle d’améliorer l’offre de services. Mais comment améliorer ce qui semble déjà toucher le fond ? À moins que creuser ne soit la nouvelle stratégie de la compagnie.
Il est grand temps que les autorités camerounaises se penchent sérieusement sur cette situation. Les passagers méritent mieux que des promesses en l’air et des vols au sol. Brussels Airlines a peut-être des ailes, mais son service, lui, ne décolle pas.