Dans une confession bouleversante qui fait trembler le paysage médiatique camerounais, Dieudonné Bougne, le puissant PDG du Groupe BOCOM, vient de lever le voile sur sa relation privilégiée avec Bruno Bidjang, figure controversée du journalisme national. Dans une vidéo publiée le 24 février 2025, l’homme d’affaires révèle comment celui qu’il considère désormais comme “son fils” a résisté aux pressions tribales et financières pour défendre la vérité, refusant de participer à une campagne de diffamation qui aurait pu anéantir son empire commercial.
Bruno Bidjang face à l’épreuve : Le jour où l’éthique journalistique a sauvé BOCOM
“Il faut que je dise aux Camerounais pourquoi je donne ma confiance à Bruno Bidjang. Cet enfant, on l’avait payé pour venir me détruire,” confie Dieudonné Bougne dans cette vidéo qui enflamme les réseaux sociaux. Le milliardaire y raconte comment le présentateur vedette de l’émission CLUB D’ÉLITES sur Vision 4 avait été approché et généreusement rémunéré pour ternir sa réputation dans une affaire d’acquisition prétendument illégale de terrain à Douala.
Selon le témoignage de Bougne, Bruno Bidjang aurait fait preuve d’une intégrité professionnelle rare dans le paysage médiatique camerounais en choisissant d’enquêter sérieusement plutôt que de relayer aveuglément les accusations. “Il est venu à Douala, il m’a rencontré dans mon bureau, je lui ai expliqué que je n’avais pris le terrain de personne,” explique l’homme d’affaires, visiblement encore ému par ce souvenir.
Cette révélation intervient dans un contexte où l’éthique journalistique fait débat au Cameroun. La pratique du “gombo” (paiement occulte aux journalistes) étant malheureusement courante, le geste de Bidjang prend une dimension particulièrement significative pour l’avenir de BOCOM et la réputation de son fondateur.
L’aspect le plus troublant de cette affaire réside dans la dimension tribale qui aurait motivé cette tentative de déstabilisation contre BOCOM. Bougne rapporte les propos échangés entre Bruno Bidjang et son interlocutrice : “Et Bruno a répondu : ‘Je ne suis pas là pour travailler comme ça. Quand tu dis notre part, tu parles de qui ?’ Elle lui a dit : ‘Mais tu es de chez moi.’ Bruno a rétorqué : ‘Je suis là pour travailler pour les Camerounais. Je ne suis pas là pour travailler pour le ‘chez nous’.’“
“Depuis ce jour-là, j’ai adopté cet enfant,” affirme le PDG de BOCOM, expliquant ainsi la relation privilégiée qui s’est instaurée entre les deux hommes. Une relation qui suscite parfois des interrogations dans l’opinion publique, mais que l’homme d’affaires assume pleinement.
“Comme les Camerounais aiment trop bavarder, ils veulent faire croire que Bruno Bidjang est un monstre. S’il est un monstre pour vous, il ne l’est pas pour moi. Il m’a sauvé,” déclare sans ambages Dieudonné Bougne. L’homme d’affaires va jusqu’à affirmer que BOCOM aurait pu être “détruit” si le journaliste avait cédé aux pressions et diffusé des informations mensongères.
Cette déclaration offre un éclairage nouveau sur la personnalité de Bruno Bidjang, souvent critiqué pour ses prises de position tranchées et son style parfois provocateur. Elle suggère également les coulisses souvent méconnues du journalisme camerounais, où les pressions économiques, politiques et tribales peuvent influencer considérablement le traitement de l’information.
La vidéo se termine par un moment d’émotion partagée, avec Bruno Bidjang remerciant à son tour le patron de BOCOM pour sa reconnaissance publique, scellant ainsi une alliance peu commune dans le paysage camerounais entre un magnat des affaires et un journaliste d’investigation.