Bruno Bidjang Cameroun ► Répond Choc Alain Fogué


Bruno Bidjang Cameroun sort de son silence face aux accusations explosives d’Alain Fogué, dans un texte au ton tranchant publié sur Facebook le 1er août 2025. Le directeur général des médias du groupe L’Anecdote se défend vigoureusement après que le cadre MRC détenu à Kondengui ait saisi le procureur pour sa publication des « 13 candidats probables » à la présidentielle. Cette guerre judiciaire entre les deux personnalités secoue le landerneau médiatique camerounais, alors qu’Alain Fogué accuse également le journaliste de diffamation pour une fausse lettre attribuée. Un duel de titans qui révèle les tensions autour de l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Sources fiables : « Analyse politique, pas voyance« 

Bruno Bidjang revendique haut et fort sa méthode de travail journalistique. Face aux accusations de fuite d’informations confidentielles d’Elecam, il justifie sa prédiction par une « analyse politique » rigoureuse basée sur le code électoral.

«Est-ce ma faute si certains journalistes sont mieux informés que certains présidents de parti ? Est-ce un crime d’avoir des sources fiables là où d’autres font preuve d’improvisation, de légèreté, voire d’amateurisme ?», martèle le directeur des médias de L’Anecdote.

Il explique que sa liste identique à celle d’Elecam résulte d’un « petit calcul » analysant les candidatures déposées selon les exigences du code électoral, notamment le principe de pluralité d’investitures qui a éliminé plusieurs dossiers.

Double Plainte : Diffamation et Fausses Nouvelles

Parallèlement à l’affaire des « 13 candidats », Alain Fogué engage une seconde bataille judiciaire contre Bruno Bidjang Cameroun. Le militant MRC l’accuse de « propagation de fausses nouvelles et diffamation par voie cybernétique » pour une prétendue lettre au président Paul Biya.

Cette publication du 29 juillet présentait Alain Fogué comme ayant écrit depuis sa cellule une lettre exprimant des regrets et des louanges à Paul Biya. Selon ses avocats, ce message est « totalement fabriqué » et leur client « ne s’y reconnaît pas ».

Bruno Bidjang accuse le cadre MRC de vouloir couvrir l’échec du rejet de Maurice Kamto par Elecam. Il dénonce les « choix politiques hasardeux » qui ont conduit à l’absence du MRC et du MANIDEM sur la liste électorale.

Cette guerre médiatico-judiciaire illustre parfaitement les tensions autour de l’élection présidentielle camerounaise, où chaque camp tente de discréditer ses adversaires par tous les moyens légaux.

Cette bataille judiciaire influencera-t-elle la couverture médiatique de la présidentielle ?



Source link

View Kamer

FREE
VIEW