Brenda Biya Cameroun provoque un séisme politique majeur avec une vidéo virale appelant explicitement à ne pas voter pour son père Paul Biya à la présidentielle du 12 octobre 2025. La fille du président sortant brise tous les codes familiaux en s’opposant publiquement à la candidature paternelle.
Cette sortie fracassante depuis la Suisse bouleverse la campagne électorale camerounaise et enflamme les réseaux sociaux nationaux.
Brenda Biya rompt avec sa famille présidentielle
« Ne votez pas Paul Biya, pas par rapport à moi, mais parce qu’il a fait souffrir trop de gens. J’espère qu’on aura un autre président », déclare Brenda Biya dans cette vidéo qui fait le tour de la toile camerounaise.
La fille du Chef de l’État va encore plus loin en annonçant sa rupture définitive : elle dit couper les ponts avec sa famille et renoncer aux avantages financiers dont elle bénéficiait jusqu’alors.
Cette prise de position inédite dans l’histoire politique camerounaise révèle des tensions familiales profondes au sein du couple présidentiel. Jamais un enfant de président en exercice n’avait publiquement appelé à voter contre son propre géniteur.
Un appel au vote qui divise l’opinion publique
Depuis la Suisse où elle réside, Brenda Biya justifie sa position par les souffrances qu’elle impute à la gouvernance de son père. « C’est mon père qui a fait souffrir autant de Camerounais depuis son accession au pouvoir », explique-t-elle dans cette vidéo qui cumule des milliers de vues.
L’impact réel de cet appel sur le scrutin du 12 octobre reste difficile à mesurer. Les Camerounais se divisent entre ceux qui y voient un acte de courage et d’autres qui dénoncent une ingratitude filiale.
« On ne s’attendait vraiment pas à ça dans une famille africaine traditionnelle », confie un politologue de l’université de Yaoundé, encore sous le choc de cette déclaration.
Cette rupture familiale publique influencera-t-elle le vote des électeurs camerounais ?