Boko Haram → 11 personnes enlevées à l’Extrême-Nord |237online


Boko Haram a frappé à nouveau dans l’Extrême-Nord du Cameroun en enlevant 11 personnes mercredi matin sur la route nationale N°1. L’attaque s’est déroulée entre les localités de Zigague et Salé, ciblant un bus de transport public assurant la liaison Kousseri-Maroua. Les terroristes ont libéré les femmes mais gardent 11 hommes en otage, illustrant la persistance de l’insécurité dans cette région frontalière. Comment cette nouvelle attaque révèle-t-elle l’intensification des activités terroristes ?

Attaque Boko Haram : Onze otages dans l’Extrême-Nord

L’incident impliquant Boko Haram s’est produit peu après le départ du véhicule de transport qui avait passé la nuit à Zigague. Cette contrainte résultait des restrictions de circulation après 16h00, mesure sécuritaire devenue courante dans la région.

« Les ravisseurs étaient visiblement informés des déplacements du bus », révèle un conseiller municipal de la commune de Waza. Cette information suggère une surveillance préalable ou des complicités locales dans l’organisation de l’enlèvement.

La stratégie des terroristes montre une évolution tactique notable. Après avoir libéré les femmes parmi les otages, Boko Haram a conservé onze hommes dont la localisation demeure inconnue des autorités.

Extrême-Nord Cameroun : Insécurité persistante

Cette nouvelle attaque de Boko Haram confirme la dégradation sécuritaire dans l’Extrême-Nord du Cameroun. La région frontalière avec le Nigeria subit régulièrement des incursions terroristes malgré le déploiement des forces de sécurité.

Le chauffeur du véhicule, épargné par les assaillants, s’est vu confisquer ses documents personnels. Les ravisseurs ont également pris son numéro de téléphone, méthode habituelle pour établir le contact lors de négociations.

Les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur cet incident, attitude prudente face à la sensibilité des opérations d’enlèvement. Cette discrétion gouvernementale vise généralement à éviter de compromettre d’éventuelles négociations.

Ces dernières années, la situation sécuritaire dans l’Extrême-Nord reste précaire avec des attaques et enlèvements fréquents perpétrés par Boko Haram. La route nationale N°1, axe économique vital reliant le Cameroun au Tchad, demeure particulièrement vulnérable.

L’impact économique de ces actions terroristes pèse lourdement sur les populations locales. Les restrictions de circulation et l’insécurité permanente paralysent les activités commerciales et isolent davantage cette région déjà fragile.

Cette escalade de Boko Haram dans l’Extrême-Nord nécessitera-t-elle un renforcement des dispositifs sécuritaires sur la route nationale N°1 ?



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