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Black Oya captivé par Maurice Kamto : Témoignage choc !


Dans un paysage politique camerounais souvent marqué par le désintérêt pour le monde artistique, Maurice Kamto vient de marquer un point décisif auprès de cette communauté influente mais négligée. Lors d’une rencontre organisée à Yaoundé, le leader de l’opposition a stupéfié son auditoire en démontrant une connaissance remarquable des artistes présents, reconnaissant la plupart par leurs noms et évoquant spontanément leurs œuvres. Un exploit rare dans un pays où les artistes sont habituellement “considérés comme les derniers”, selon les mots du célèbre Black Oya qui relate cette rencontre avec émotion.

Cette proximité inattendue entre l’homme politique et le monde culturel a révélé une facette méconnue du professeur Maurice Kamto. Dans un témoignage vibrant, Black Oya exprime sa surprise : “J’ai premièrement été frappé par le fait qu’il reconnaissait presque tous les artistes dans la salle par leurs noms. Souvent quand il arrivait à ne pas reconnaître le nom, il racontait une de tes œuvres.” Une approche qui tranche radicalement avec l’attitude distante généralement adoptée par la classe politique camerounaise envers le secteur culturel.

L’art de l’écoute comme stratégie politique innovante

Plus impressionnant encore que sa connaissance du milieu artistique, c’est la capacité d’écoute de Maurice Kamto qui semble avoir conquis les cœurs. Lors de cette rencontre, le candidat à la présidentielle n’a pas simplement déroulé son programme pour la culture, mais a pris le temps d’interroger les artistes sur leurs propres visions et besoins. “Le professeur Maurice Kamto nous a dit ce qu’il compte faire pour l’art. Et il a demandé aux artistes ce que eux-mêmes pensent !”, s’enthousiasme Black Oya.

Cette démarche participative représente une véritable révolution dans l’approche politique camerounaise, habituellement caractérisée par un style vertical et monologique. En plaçant les artistes au centre de la réflexion sur la politique culturelle, Kamto démontre une conception moderne de la gouvernance, fondée sur la co-construction plutôt que sur l’imposition de mesures pensées en vase clos.

Pour les artistes présents, cette expérience d’écoute active a eu un effet thérapeutique, comme le souligne Black Oya : “Souvent rien qu’à nous écoutant on a l’impression de guérir, on a l’impression de trouver une solution à notre problème parce que parfois on veut juste que quelqu’un prête attention à nous.” Une phrase qui résonne comme une critique implicite du pouvoir en place, accusé depuis longtemps de faire la sourde oreille aux préoccupations des acteurs culturels.

Un avantage stratégique dans la course à l’opposition

Cette rencontre avec les artistes pourrait constituer un tournant dans la campagne présidentielle qui s’annonce. En s’adressant spécifiquement à cette communauté influente, capable de toucher un large public et de façonner l’opinion, Maurice Kamto prend une longueur d’avance sur ses concurrents de l’opposition.

Black Oya ne cache pas l’impact de cette rencontre sur son propre choix électoral : “C’est clair pour moi je ne voterai pas le pouvoir qui a déjà fait 43 ans et je crois que dans l’opposition, le professeur Maurice Kamto se positionne comme le candidat qui vole mon cœur.” Une déclaration d’autant plus significative qu’elle émane d’un artiste respecté, susceptible d’influencer de nombreux fans et suiveurs.

Toutefois, la partie n’est pas encore gagnée pour le leader du MRC, comme le suggère la conclusion du témoignage : “En attendant que les autres viennent faire mieux.” Une invitation lancée aux autres candidats de l’opposition à se montrer également à l’écoute des préoccupations artistiques, et un rappel que dans la course à la présidentielle, chaque communauté, chaque secteur de la société civile comptera.

Par Joël Ngassa pour 237online.com



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