La terre de Mvomeka’a a tremblé de chagrin ce vendredi 28 février 2025. Dans ce village du Sud Cameroun, le temps s’est arrêté pour dire adieu à une figure emblématique de la région. Martine MEBA, épouse de Pierre MEBA, a rejoint ses ancêtres sous le regard attristé de tout un pays, représenté au plus haut niveau par le Président Paul BIYA et la Première Dame Chantal BIYA.
Un dernier hommage présidentiel qui brise le protocole habituel
C’est un événement qui sort de l’ordinaire. Le couple présidentiel camerounais a fait le déplacement jusqu’à Meyomessala, bravant les contraintes protocolaires habituelles. Cette présence exceptionnelle témoigne des liens profonds qui unissaient la famille présidentielle à la défunte.
La matriarche Martine MEBA n’était pas une femme ordinaire. Figure respectée dans toute la région du Sud, elle incarnait ces valeurs camerounaises de sagesse, de rassemblement et de transmission qui fondent notre identité collective. Son départ laisse un vide immense, comme ces baobabs centenaires qui, lorsqu’ils s’écroulent, transforment tout le paysage de la savane.
L’émotion palpable de Chantal BIYA révèle l’ampleur de la perte
Les témoins présents à la cérémonie rapportent une Première Dame particulièrement émue. Vêtue d’un ensemble sombre, Chantal BIYA n’a pu dissimuler son chagrin face à la disparition de celle que beaucoup considéraient comme une seconde mère pour de nombreuses personnalités originaires de la région.
“Voir notre Première Dame aussi touchée nous a tous bouleversés”, confie un notable local. “Madame MEBA avait cette capacité unique à créer des liens authentiques avec tous, indépendamment de leur rang social. Elle était la mère de tous, une oreille attentive, un conseil avisé.”
Un moment d’unité nationale au-delà des clivages politiques
Cette cérémonie a également constitué un rare moment d’unité politique. Des représentants de tous bords ont fait le déplacement, transcendant les divisions habituelles pour rendre un dernier hommage digne à Martine MEBA.
Les obsèques se sont déroulées selon la tradition locale, mêlant harmonieusement rites ancestraux et cérémonies religieuses. Un hommage à l’image de cette femme qui savait si bien faire le pont entre tradition et modernité, entre valeurs ancestrales et évolution de la société camerounaise.