
Investi par le Parti de l’Alliance Libérale (PAL), ce natif de la région du Sud-Ouest a dévoilé son programme politique au cours d’une conférence de presse le 1er Août dernier à Yaoundé au Cameroun.
Parmi les points saillants l’on retient la suppression des lignes 94 et 65, encore appelées « dépenses communes » et « interventions en investissements »; la mutation de la Commission Nationale Anti-corruption en une institution de répression à travers des mécanismes judiciaires renforcés; l’application de l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens; un audit de la Société Nationale des Hydrocarbures de sa création à ce jour; la lutte contre la corruption; la réduction du chômage entréme autres.
Ateki Seta Caxton propose une gouvernance locale inclusive avec une forte autonomie pour les collectivités territoriales. Le budget dédié à ces collectivités passera de 15% à 25% pour favoriser une gestion plus efficace des projets locaux. Son objectif est de réduire le chômage de 35% à 10% en 5 ans grâce à la création de deux institutions bancaires : la Banque de l’entrepreneuriat et la Banque de développement pour la femme. Ces banques soutiendront les PME et les femmes avec des subventions-crédits, visant la création de 70 000 emplois d’ici 2030.
Avec un contexte social fragilisé par des inégalités, 10% du budget de l’État sera consacré au paquet social minimum l’enjeu étant de réduire les écarts sociaux via des investissements massifs dans les secteurs clés comme l’éducation et la santé.
L’agriculture n’est pas en reste. Elle joue un rôle économique majeur, représentant 17,4 % du PIB en 2020 selon les données gouvernementales, et employant environ 62 % de la population active. Ateki Seta Caxton prévoit de développer les zones agricoles pionnières sur des corridors transnationaux, en accélérant la construction d’infrastructures de transport pour connecter les principales villes du Cameroun et les pays frontaliers.
A 49 ans Ateki Seta Caxton ambitionne de devenir le troisième président de la République du Cameroun. Il a été fondateur et Directeur exécutif du réseau pour la solidarité, l’autonomisation et la transformation pour tous entre 2013 et 2015. Président du mouvement africain pour la démocratie élu à Abuja au Nigeria, membre du Conseil Consulter du Mouvement mondial des jeunes pour la Démocratie. Il est à l’initiative de plusieurs programmes nationaux nationaux dont le programme national des réparations qui compte plus de 400 bénéficiaires et 10.000 personnes formées au Cameroun et dans 10 autres pays dans le monde.