Alain Denis Ikoul libéré dans la nuit de vendredi à samedi vers 3h30 du matin à Yaoundé. Le journaliste de CFOOT, arrêté brutalement à Douala lors d’un match de football, a été reçu par le Colonel Jean Alain Ndongo à minuit 45. Cette libération express soulève des questions sur les véritables motivations de son interpellation et révèle l’influence du célèbre homme de média.
Libération express : les dessous d’une affaire trouble
L’arrestation spectaculaire d’Alain Denis Ikoul vendredi soir s’est soldée par une libération aussi rapide qu’inattendue. Contrairement aux citoyens ordinaires, le journaliste n’a pas passé une seule nuit en cellule.
«Comment est-ce possible qu’un raid, mené un vendredi soir par des gendarmes si bien entraînés, ne mène à rien ?», s’interrogent nos sources. Le but des commanditaires était manifestement de faire une démonstration de force et de contraindre le journaliste à passer des nuits derrière les barreaux.
Arrivé à la Légion de gendarmerie du centre vers minuit 45, Denis Ikoul a été reçu directement par le Colonel Jean Alain Ndongo. Les échanges auraient été «sereines», l’homme de média répondant «de manière conviviale, sans panique aucune».
Denis Ikoul, un personnage aux connexions puissantes
Cette libération express confirme l’influence considérable du journaliste dans les hautes sphères. «Pour qu’un Colonel attende un client sur place à minuit 45 la nuit de vendredi à samedi, il faut bien que les ordres viennent de très haut», confie une source proche du dossier.
Le Colonel Ndongo aurait rapidement compris que l’interpellation reposait sur «de faux prétextes». Cette situation embarrassante révèle les tentatives de manipulation visant le célèbre animateur de CFOOT, réputé pour ses critiques acerbes contre la Fécafoot.
Denis Ikoul doit retourner lundi en compagnie de son avocat pour une confrontation avec Sam Séverin Ango, à l’origine de la plainte. Cette affaire ternit définitivement l’image de l’ancien journaliste, «autrefois classé parmi les meilleurs de sa catégorie».
237online.com et les médias partenaires avaient rapidement dénoncé cet «abus manifeste» et cette «tentative de manipulation des services de justice».