82 candidats 27 déposés ► Défaillance choc


Au Cameroun, sur 82 candidats enregistrés à Elecam, seulement 27 ont effectivement déposé leurs dossiers au Conseil constitutionnel. Cette défaillance procédurale majeure, révélée par des données exclusives obtenues hier à Yaoundé, expose une faille critique dans le processus électoral. Découvrez pourquoi cette négligence administrative fait trembler l’institution constitutionnelle et menace la validité de 55 candidatures en suspens.

Défaillance massive : 55 dossiers manquent au Conseil constitutionnel

Les chiffres obtenus auprès d’Elecam révèlent un dysfonctionnement alarmant. Entre le 16 et 21 juillet dernier, 82 dossiers de candidatures ont été enregistrés, mais seules 27 copies sont parvenues au Conseil constitutionnel conformément à l’article 123, alinéa 3 du Code électoral.

La répartition chronologique expose l’ampleur du problème : 3 copies le 16 juillet, 3 autres le 17, huit copies le 18, un exemplaire le 20 et 12 copies lundi dernier. Cette progression chaotique laisse 55 candidats dans l’incertitude totale.

« Une pièce maîtresse du dossier peut se perdre à Elecam, au regard de l’affluence de ces derniers jours », confie une source proche de l’institution. Cette déclaration traduit le chaos administratif qui règne actuellement.

Le Conseil constitutionnel face à un vide procédural critique

Cette situation met le Conseil constitutionnel dans l’impossibilité d’exercer son contrôle constitutionnel sur la majorité des candidatures. L’institution attend désormais la publication des listes pour statuer sur les recours éventuels.

« Après la publication des listes, les candidats ont 48 heures pour les contester », précise notre source. Le délai de 90 jours avant les élections se resserre dangereusement pour régulariser ces dossiers.

Cette carence administrative rappelle les dysfonctionnements électoraux précédents qui avaient entaché la crédibilité du processus. Les 55 candidats concernés risquent un rejet automatique si leurs copies ne parviennent pas rapidement au Conseil constitutionnel.

Cette défaillance soulève des questions fondamentales sur la capacité d’Elecam à organiser un scrutin crédible.



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