33 hautes personnalités du Nord-Ouest ont été reçues au Palais présidentiel dans le cadre des consultations pour l’élection 2025. Cette forte délégation comprend 7 ministres, 8 sénateurs et 18 députés représentant la seule région du Nord-Ouest. Paradoxalement, ces mêmes responsables politiques demeurent totalement incapables de résoudre la crise du NOSO qui perdure depuis plus de 10 ans, soulevant des interrogations majeures sur leur efficacité réelle et leur légitimité représentative.
Forte délégation pour une région en crise persistante
La réception 33 personnalités Nord-Ouest au Palais révèle l’ampleur de la représentation politique de cette région anglophone dans les institutions camerounaises. Cette délégation exceptionnelle illustre le poids électoral stratégique du Nord-Ouest.
Avec 7 ministres, 8 sénateurs et 18 députés, cette région dispose d’une influence institutionnelle considérable au niveau national. Cette forte présence gouvernementale contraste dramatiquement avec l’incapacité chronique de ces élites à pacifier leur propre zone d’influence.
Depuis plus de 10 ans, la crise du NOSO perdure malgré cette représentation massive. Les affrontements récurrents, l’insécurité permanente et la dégradation des conditions de vie continuent d’affecter les populations locales sans que ces 33 responsables n’apportent de solutions durables.
Questionnements sur l’utilité de cette représentation
Cette consultation électorale Nord-Ouest soulève des interrogations embarrassantes sur le rôle réel de ces hautes personnalités. Comment expliquer qu’autant de responsables politiques échouent collectivement dans la gestion de leur région d’origine ?
L’ironie de cette situation interpelle profondément : des élites censées représenter efficacement leur circonscription se révèlent impuissantes face aux défis locaux. Cette incohérence ternit leur crédibilité dans les négociations politiques nationales.
La persistance de la crise anglophone malgré cette forte délégation révèle soit un manque de volonté politique, soit une absence totale d’influence sur le terrain. Dans les deux cas, leur légitimité représentative se trouve sérieusement questionnée.
L’opinion publique s’interroge légitimement : «À quoi servent-elles ?» Ces 33 personnalités peuvent-elles vraiment prétendre défendre les intérêts d’une région qu’elles n’arrivent pas à stabiliser depuis une décennie ?
Cette forte délégation peut-elle enfin apporter des solutions concrètes au NOSO ?
